[spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]Titre : Empires Apart
Genre : Stratégie temps réel
Français: textes
Développeur : DESTINYbit
Éditeur : Slitherine Ltd.
Date de parution : 29 mars 2018
[button link=”https://store.steampowered.com/app/530630/Empires_Apart/” size=”default” icon=”fa-steam-square” side=”left” target=”blank” color=”b70900″ textcolor=”ffffff”]Dispo chez S T E A M[/button][spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]
Empires Apart, on va le dire de suite, est très proche dans son gameplay d’Age of Empires 2. Bon c’est dit. La comparaison s’arrête là. Empires Apart propose pas moins de six nations: Français, Mongols, Chinois, Byzantins, Arabes et Aztèques. Chaque faction aura sa propre évolution technologique et militaire, et tout naturellement, chacune aura le design spécifique à sa culture. Empires Apart est donc un jeu de stratégie temps réel dans ce qui se fait de plus traditionnel. On récolte des ressources, et on construit, on recrute. Parfois, il faut savoir retrouver les rouages simples pour un amusement total. C’est ce qu’a fait dans un autre genre Gravel, ici-même testé. Un gameplay simple mais efficace. Cependant, on regrettera l’absence d’un mode “campagne”. Empires Apart ne propose que deux modes solo: Escarmouche traditionnel et Survie dans lequel il consistera de tenir face aux attaques incessantes des ennemis. Trente-six défis sont proposés, six par nation, comme des hauts-faits on va dire, tel que “Un tireur d’élite protège un villageois d’un endroit élevé” ou “deux cavaliers chargent deux lanciers dans une forêt”. J’avoue que ce n’était pas essentiel, mais ça a le mérite d’être présent.
Bien sûr, dans un RTS ou STR, ce qui est primordial, c’est un bon mode multijoueur, et il est bien présent ici. Toutefois, à l’heure à laquelle j’écris cet article, aucune partie n’est en ligne, et faute d’amis possédant Empires Apart, je n’ai pas pu le tester. Sachez que le jeu propose du 1 VS 1 jusqu’au 4 VS 4 sur huit cartes disponibles. Vous choisirez 4 fins possibles, aucunement expliquées, mais je vais vous les énumérer: Conquête (je présume qu’il s’agit de racler vos ennemis jusqu’au dernier), Assassinat (qui ?), Diplomatie (?) et Assassinat Diplomatique (??). Empires Apart est sorti de l’accès anticipé, mais on sent clairement qu’il y a un progrès à faire encore. L’équipe italienne de Destinybit s’y emploie.
Graphiquement Empires Apart est vraiment sympa. Certes, la charte graphique va diviser, mais si on aime, comme moi, le cartoon cubique façon Albion Online, vous serez servi. C’est très réussi et tout invite à jouer: les sons et la musique ne sont pas désagréables du tout. Empires Apart a son univers bien à lui, tout en étant un clone affirmé de AOE2.
Je n’ai joué qu’au mode escarmouche, me foutant royalement des défis (je n’en ai débloqué aucun du coup). Je me suis laissé prendre au jeu, l’évolution lente mais maîtrisée de mes Byzantins (il aurait été trop convenu de prendre directement les Français, mais je le ferai après), et la bonne formation de mon armée, m’ont permis, avec mes alliés chinois, de vaincre nos ennemis belliqueux. J’ai pu commercer avec les chinois, mes alliés je le répète. Je m’attendais à quelque chose de plus poussé, mais non. Il suffit de construire un marché, et d’envoyer votre roulotte vers le marché de vos amis, et vous ne vous occupez de rien. Bien sûr, il y a moyen de vendre manuellement, mais on sent bien que marchander n’est pas le point fort du jeu. Empires Apart se concentre plus sur la création d’une armée, la récolte et voilà. PINAAAAGE ! (© Hero Corp) . Vous construisez des maisons pour agrandir votre population, des villageois qui vont soit construire, soit chasser, cueillir et travailler aux bois, mines et autres joyeusetés. Vos premiers archers seront nuls, puis, contre de la bonne bidoche et quelques ressources fraîchement récoltées, vous les upgraderez. C’est ainsi pour tout. Humains comme bâtiments, en n’oubliant pas la marine et ses bateaux.
Vous l’avez compris, Empires Apart est un jeu de stratégie temps réel, tout ce qui a de plus conventionnel mais ça ne fait pas de lui un mauvais jeu. Bien au contraire, il assume et il le fait bien. J’ai bien aimé aussi l’option “Encyclopédie” qui vous propose un tableau très bien foutu des évolutions possibles de chaque nation. On ne s’ennuie pas dans Empires Apart, mais compte tenu du prix que je trouve un chouya trop élevé (30 euros actuellement), vous ne serez pas déçu si vous attendez une promotion. Dix euros moins chers et c’est le top. Un bon jeu qui est encore en train d’évoluer, ne le perdez pas de vue.