C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai joué à The Book of Unwritten Tales premier du nom, sorti en 2012. Et je vais vous dire, c’est avec le même plaisir que j’ai suivi à nouveau les aventures de Wilbur, Ivo, Nate et Critter. L’histoire se déroule dans Aventásia, un monde féérique de toute beauté. Oui The Book of Unwritten Tales 2, tout comme son prédécesseur, est magnifique graphiquement. J’ai oublié de vous dire qu’il s’agit d’un point & clic de ce qu’il y a de plus conventionnel dans la jouabilité. Mais j’ai plus l’habitude de jouer à ce genre de jeu sur PC, et là, finalement, j’ai pu aussi goûter à la version PS4.
Hormis un environnement des plus chatoyants, influençant grandement l’immersion dans le conte, The Book of Unwritten Tales 2, est plutôt drôle. Les répliques des personnages, leurs attitudes, me rappellent beaucoup un vieux point & clic de ma jeunesse: Discworld et son rigolo héros Rincevent.
Bien que le jeu soit développé par une équipe allemande, King Art, The Book of Unwritten Tales 2, fait très british dans le ton. Rappelons aussi que ce jeu a été totalement financé grâce à une campagne Kickstarter.
Concernant l’histoire, vous allez combattre le fils de la méchante du premier opus: Mortroga. Logique j’ai envie de dire. Wilbur, le gnome magicien, s’est rangé et travaille désormais dans l’école de magie de Seastone. Ivo, la jolie elfe de Plougastelf, et son compagnon Tchip-Tchip, est en train de se faire marier à un prince tout désigné par sa mère qui la trouve trop grosse. D’ailleurs Ivo n’est plus en couple avec Nate, le barbu, qui lui, pendant ce temps, se trouve prisonnier d’un pirate. Sans oublier la chose molle et poilue qui lui sert de compagnon: Critter !
Ils vont être réunis, malgré eux, mais pour notre plus grand plaisir, pour mener à bien cette quête parsemée d’embûches et de puzzles-énigmes. On joue les personnages alternativement, mais parfois aussi simultanément pour les besoins de l’histoire et des énigmes.
Je me suis surpris à plusieurs reprises, en plus de rire, à contempler les merveilleux tableaux offerts par des graphismes chatoyants et féériques. D’habitude, c’est un point que je n’inclue pas dans mon ressenti, mais là, on se sent si bien dans ce “livre-jeu” qu’il faut le signaler.
Pour parler de la jouabilité, il suffit de cliquer sur des objets, éléments du décors ou personnages. Avec un peu de jugeote, on devine qu’il faut, occasionnellement, faire des combinaisons d’objets. Rien de très très compliqué, tout reste logique. Mais il faudra faire pas mal d’allers et retours pour avancer dans l’histoire. Je me suis quelques fois retrouvé sans savoir trop quoi faire. Mais à la longue, tout s’éclaire. J’ai été agacé, vu qu’il faut faire pas mal de trajets, part la lenteur des déplacements. Souvent on peut les accélérer, parfois non.
Que ce soit sur PS4 ou PC, le gameplay de The Book of Unwritten Tales 2 ne diffère pas beaucoup. Il suffit juste de balayer l’écran et de valider une ou deux actions sur un objet. Pareil pour l’inventaire, on s’y retrouve assez facilement. D’ailleurs, le générique est plutôt bien fait, car il sert de tutoriel pour ce point.
Sur PS4, l’interface est traduite en français, tout comme les dialogues transcrits. En revanche, sur la version PC de GOG.com, à l’heure où j’ai testé le jeu, il n’y a pas de traduction française. Elle devrait venir dans un prochain patch j’espère, vu que la version Steam est déjà traduite dans notre bonne vieille langue de Mimi Mathy dans le texte.
On peut aussi reprocher une certaine illisibilité sur console si votre canapé est un peu éloigné de la télé. Grief qui se reporte un peu sur la version pc, avec des couleurs de textes mal choisies par moment. Et il faut lire vite. Lents de la lecture, vous cliquerez plusieurs fois pour relire les dialogues.
Pas grand chose à dire sur ce merveilleux The Book of Unwritten Tales 2, nous nous trouvons en terrain connu, que ce soit par l’histoire ou le style de jeu point & clic. Moments de rires et d’émerveillement à la clef. J’ai beaucoup aimé.