[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”] Titre : Revenant
Genre : RPG Fantasy
Français : voix et textes
Editeur : Eidos Interactive
Développeur : Cinematix Studios
Plateforme : PC
Sortie : 26 Octobre 1999
Dispo dans la boutique de GOG ici[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
On continue notre voyage dans le temps grâce à GOG qui nous a fourni ce jeu: Revenant. Autant l’article de Dupont sur The Incredible Machine était sa madeleine de Proust, autant pour moi, avec Revenant, c’est par pure curiosité que j’ai proposé à GOG de le tester. Oui, je ne connaissais absolument pas ce jeu, et je suis très étonné d’être passé à côté. Enfin, si, je sais pourquoi je l’ai zappé, je n’ai aimé l’Heroic-Fantasy qu’à partir de 2006 grâce à Elder Scroll Oblivion. Avant, les mecs avec des épées et les magos, ça me faisait … ch… Et puis d’un coup, d’un seul, je suis tombé dedans. Bon, donc revenons à Revenant.
Visuellement, quand j’ai vu Revenant dans la boutique de GOG, je me suis dit, “punaise, il avait l’air beau ce jeu, voyons voir”. Pour moi, un jeu RPG, Heroic Fantasy, doit me permettre de m’évader visuellement; ensuite, il faut que l’histoire suive. C’est bien le cas de Revenant.
Bon, vous êtes mort. Dans le jeu, pas en vrai ! Grâce au magicien Sardok vous voila de retour. Ce magicien, Sardok, que j’appellerai “le vieux grigou qui pue” (je ne l’aime pas dès le début), est accompagné du Seigneur Tendrick. Sardok vous explique un peu le bordel qui règne, et Bam! il vous donne votre nom : Locke d’Averam. Vous êtes dans le château de Misthaven (je l’ai vu écrit avec plusieurs orthographes en jeu), à poil, et “le vieux grigou qui pue” vous raconte que Les Enfants du Changement (des pôtes à François Hollande sûrement), inoffensifs d’apparence au début, se sont avérés être de vrais fourbes faisant disparaître des gens la nuit et, surtout, la fille du Seigneur Tendrick : Andria. (Donc visiblement, il s’en fout des villageois disparus, il veut retrouver sa fille). Bon, et c’est pour cela qu’ils ont invoqué votre retour : pour retrouver Andria. Quoi de mieux qu’un mort pour retrouver une personne !
Bon, le pitch étant posé- et notez au passage que toutes les voix sont doublées en français- il va falloir parcourir le vaste monde pour mener à bien votre quête. Lors des dialogues, vous avez parfois le choix dans vos réponses, mais elles n’influencent pas vraiment l’histoire. Comme je le disais, pour l’époque, le jeu était vraiment joli et aujourd’hui encore, c’est pas si moche que ça. Très coloré, on arrive vraiment à être transporté visuellement. Le gameplay est bien foutu, simple pour ce qui est des déplacements, et plutôt fouilli concernant les combats, mais ça reste tout à fait surmontable. Donc vous allez vous promener, questionner les gens, certains vous donneront des missions ou vous apprendront à vous battre, fouiller des coffres, trouver des parchemins afin d’apprendre des sorts etc, etc. Vous voilà parti pour de nombreuses heures de jeux à explorer, fouiner partout et buter du monstre. J’ai trouvé les dialogues plutôt drôles par moment. Il est clair que Revenant, tout en étant un jeu passionnant, ne se prend pas au sérieux à chaque instant. Et en ce qui concerne les dialogues, je peux vous dire qu’il y a moyen de papoter. Pour revenir sur les graphismes de Revenant, il y a moyen de rendre l’espace visuel plus grand en appuyant sur les boutons V & B. Je n’ai pas trouvé par contre le moyen de changer la résolution hormis en trifouillant les options des drivers NVIDIA (“Régler la taille du Bureau” puis cocher “Plein écran” au lieu de “Rapport Largeur Hauteur”)
Vraiment Revenant est très, très sympa et, RPG oblige, il y a bien une progression de votre personnage, même si elle est très sommaire. Revenant est un jeu riche et profond, en plus des nombreux dialogues, il y a pléthore de livres à lire. Simple à prendre en main. Bien sûr, il faut aimer le côté rétro et maladroit de Revenant si on le compare à des jeux contemporains; mais j’insiste, vu son prix (5.29€ hors promo), ce serait un sacrilège de passer à côté. Je voudrais préciser que même si GOG nous a fourni ce jeu à ma demande, à aucun moment, et ce depuis toujours, ils n’exigent que nous soyons indulgents. Et pour les plus suspicieux d’entre vous, on ne gagne rien non plus (sauf un chouia si vous achetez le jeu en cliquant sur notre lien partenaire, et je ne sais même plus s’il est encore valide pour vous dire). Le but ici est de ressortir des cartons un jeu, et de le remettre en lumière (en bien ou en mal) pour, éventuellement, vous permettre de connaitre ou de vous rappeler de ce bon temps. Car oui, il devait être bon de jouer à Revenant.