[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Tropico 6
Genre : Gestion, Stratégie
Français : intégral
Développeur : Limbic Entertainment
Éditeur : Kalypso Media
Franchise : Tropico
Date de parution : 29 mars 2019[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Vous allez penser que je sors d’une hibernation centenaire car… je n’ai jamais touché un Tropico de ma vie. Pourtant je sais que c’est une franchise à succès. Bibouzh m’en a déjà parlé, il m’en a fait des louanges, et c’est pourquoi, j’ai décidé d’apporter un œil neuf à ce jeu de gestion qu’est Tropico 6.
Bon, je vais quand même rappeler un peu le pitch: vous êtes un dictateur, El Presidente, et vous devez gérer votre île d’une main forte, certes, tout en veillant à ce que votre peuple soit heureux. Pour ce faire, il va falloir qu’ils aient du boulot, de quoi vivre et tortiller du popotin en dansant la samba. Il n’y a plus de notion de dynastie, vous êtes Presidente vitalicio ! (Président à vie)
Ce qui m’a marqué en premier dans Tropico 6: l’ambiance. Les couleurs sont chatoyantes, les décors mignons invitant au voyage, et la musique… c’est bien simple, j’ai essentiellement joué en tortillant du cucu. Poupoupou poupoupou. L’ambiance = parfaite. De plus, j’ai trouvé l’humour assez présent (Descriptions, détails…).
Au début du jeu, on va créer son dictateur. On choisit le sexe, le physique, les vêtements, l’architecture du palais et hop, on part faire la campagne. Pour les neuneux de Tropico comme moi, il y a un petit tutoriel assez bien foutu qui va vous expliquer les rouages qui sont, disons-le nous bien, pas compliqués du tout. On construit, on récolte, on vend, on s’enrichit, on chouchoute les factions, on saupoudre tout ça avec un peu de religion, du tourisme… On connait la chanson des jeux de gestions, mais ici, cette gestion est assez pointue, voire parfois un peu fouillie. Dans Tropico 6, et il me semble que ce n’était pas forcément le cas avant, on va devoir gérer aussi les transports d’une manière très suivie car des plus importantes à l’économie. Comme souvent votre pays sera dispatché sur plusieurs petites îles. Vous pourrez envisager de les spécialiser (ressources, productions…) et donc de créer des ponts entre elles pour un transport fluide des marchandises. On pourra faire également des tunnels. Il y a un esprit Transport Tycoon très plaisant.
On notera aussi un pan du jeu qui consiste à piquer des merveilles du monde à autrui afin de gagner quelques bonus, par exemple notre bonne vieille Tour Eiffel. Vous allez mettre en place des équipes de pilleurs (ou pirates) qui avec le temps devront vous les ramener. Tropico 6 foisonne de petits aspects, trop diront certains, ce qui en font un jeu très riche. Vous pourrez mener votre république bananière à son paroxysme de différentes manières, par différents chemins, selon vos envies et l’image que vous avez d’un dictateur. Récolter, vendre: ok, mais il faudra aussi jouer avec les relations diplomatiques. Pour résumer, vous devez vous enrichir, faire en sorte que votre peuple soit content de votre main mise, et plaire par tous les moyens à tout ce qui existe autour (tourisme, pays), au risque de voir votre progression mise à mal.
Alors je me suis un peu renseigné tout de même, et il semblerait que certaines critiques faites aux précédents opus aient été écoutées. Comme je n’ai pas connu les autres épisodes de Tropico, je ne peux pas l’affirmer, mais Tropico 6, malgré pas mal de nouveautés heureusement, serait un tantinet un retour aux sources. Quoiqu’il en soit, je le répète, j’ai trouvé Tropico 6 très, très sympa, et je me dis que je suis passé à côté d’une chouette franchise.