- Genre: Action/infiltration
- Plate-forme:
- Langues: Français (txt/voix)
- Éditeur: Eidos – Square Enix
Eidos nous propose dans cet opus Mankind Divided, de sa série Deus Ex, une intrigue dans un futur proche (2029) où les gens peuvent faire le choix de booster leur capacités physiques grâce à des augmentations. Notre héros, Adam Jensen, est d’ailleurs le meilleur commercial de ces produits, étant lui même devenu au fil des opérations plus machine qu’Homme. Seulement imaginez vous bien que ces augmentations ne servent pas aux besoins quotidiens du commun des mortels, mais plutôt aux agents secrets et terroristes en tous genres. Pas de doigt extenseur pour se gratter la partie du dos que l’on atteint jamais, mais des doigts-opinel inoxidables trancheurs de gorges… Pas de petits orteils résistants aux coins de meubles, mais des pieds capables d’encaisser des chutes de 10 étages… bref pas le genre de produits que l’on verra au télé-achat du matin.
Ces augmentations créent aussi en 2029 un autre phénomène: une séparation entre les personnes augmentées et les personnes non-augmentées. Alors quand une explosion touche un train à Prague, tous les soupçons se tournent vers les augmentés. Mais c’était sans compter sur Adam Jensen, stagiaire chez Interpol, qui va s’affairer, avec un zèle propre à son statut, à tirer le pourquoi du comment…
Chut, je me faufile!
De la même manière que ses prédécesseurs, Deus Ex: Mankind Divided, nous laisse le choix entre 2 approches: l’infiltration ou le rentre dedans. Chacun y trouvera son compte. Personnellement j’ai privilégié l’infiltration, car j’ai trouvé les parties de combat plus difficiles et le gameplay en mode “combat” plus compliqué à prendre en main (ce n’est pas un FPS pur). La densité des façons d’atteindre ses objectifs, grâce aux nombreux passages secrets, piratages informatiques… rend la rejouabilité des missions agréable. J’y ai joué en mode normal, car oui j’aime la facilité, et déjà les parties “combat” se résumaient souvent à décéder à multiples reprises jusqu’à ce que je me décide à trouver un passage plus discret. Sachant qu’il existe 2 modes de difficulté supérieurs, les joueurs aimant les challenges s’y retrouveront!
Pour ce qui est du reste du gameplay, on reste dans du classique, avec un gain d’xp à chaque mission et action réussie. On dépense des points pour améliorer nos augmentations et en découvrir des nouvelles, pour varier les façons d’aborder une mission. On trouve des objets/armes un peu partout dans les niveaux pour les revendre, les améliorer ou pour nous aider à remplir nos objectifs.
“Maman je veux m’amuser” “Oui mon petit, mais avant écoute ce monsieur de 80 ans te raconter l’intégralité de sa vie, mets la table et vas te laver les dents”
Deus Ex: Mankind Divided nous “ouvre” quelques quartiers de la ville de Prague dans lesquels on pourra se balader à sa guise, ainsi que d’autres endroits spécifiques à des missions (Dubaï, Londres, Suisse) et vers lesquels on ne pourra pas revenir une fois la mission achevée. On est assez libre dans l’exploration de Prague, dans la mesure où on arrive à pirater toutes les portes! Seuls gros bémol à mon sens dans l’exploration: les temps de chargement très très trèèèèèèès longs lors des trajets en métro entre quartiers. Et c’est une redondance dans ce jeu, la longueur des phases “arrêtés” du gameplay. Les dialogues sont très intéressants car ils développent une intrigue passionnante et moderne, mais sont interminables. On est même constamment arrêtés dans les phases d’actions par des ralentis de nos exploits: à chaque ennemis assommés, à chaque saut, à chaque kill… bref j’ai fini le jeu (missions principales + secondaires) en 24h. Mais j’estime que la durée des parties actions doit être de 10h.
En conclusion: Deus Ex : Mankind Divided est un bon jeu… mais frustrant !