[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : The Occupation
Genre : Aventure, Indépendant
Français : Textes
Développeur : White Paper Games
Éditeur : Humble Bundle
Date de parution : 5 mars 2019
Dispo chez GOG ici [spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
The Occupation est un jeu d’enquête, dans lequel vous allez jouer en grande partie un journaliste à travers une histoire qui sent bon le complot. Rien qu’avec cette première phrase, on peut croire que The Occupation est un bon jeu. Et bien au risque de passer pour quelqu’un de singulier, je vais vous dire que oui, (malgré les critiques moyennes qu’on trouve un peu partout sur le net).
Certes, The Occupation n’est pas dénué de défaut, mais soit on analyse le jeu de A à Z, soit on fait comme moi, on se lance dedans, et on est happé par l’ambiance, et on omet le reste. J’ai été envoûté justement. Je n’ai pas tout compris, je me suis même trouvé dans des situations surprenantes et qui, de fait, m’ont fait valider un chapitre sans que je m’y attende. Mais bon sang que l’ambiance est bonne dans The Occupation!
Bon, alors c’est quoi ce jeu ? On se pose en Angleterre dans les 80’s, et on doit enquêter sur un attentat visant les locaux d’un parti politique, Browman Carson. Suite à cet événement, une loi, l’Union Act, prive les citoyens de liberté, et les immigrés sont priés de quitter le territoire. La femme d’un des dirigeants du parti Browman Carson, Michael, décédé lors de l’attentat, vous demande d’enquêter sur cette histoire un peu alambiquée. Vous voilà dans la peau de Harvey Miller, journaliste de renom.
Votre parcours doit tenir en 4 heures, éparpillées sur plusieurs chapitres. Le but est de recueillir le maximum d’informations, d’indices afin de préparer au mieux vos interviews en fin de chapitre. La plupart du temps il faudra vous faufiler dans des endroits qui vous sont interdits, bien sûr. Il faudra lire les notes afin de dénicher des mots de passe, des horaires de patrouille, allumer les ordinateurs et grappiller des infos, etc… Tout ça, sans vous faire chopper.
Le principe est simple, rien de compliqué dans le gameplay de The Occupation. Comme je l’ai dit, l’ambiance est formidable, et les graphismes sont à mon goût très sympas. On est dans le livre, dans le film, on est happé.
En revanche, il y a des trucs un peu agaçants dans la réalisation de The Occupation. Toutefois, la seule qui m’a fait vraiment bougonner c’est l’I.A. des pnj. Il faut donc éviter de se faire prendre, alors on se cache (dans un conduit d’aération, sous un bureau, on ferme les rideaux, mais s’il vous arrive qu’un gardien rentre dans un bureau alors que par exemple vous êtes bien caché (ou pas), il arrive parfois que le gardien ne se casse jamais. Et dans The Occupation point de sauvegarde à la volée, il faut finir le chapitre !!! Ça, il faut le dire clairement, c’est ultra chiant.
Hormis cela, et en omettant des couacks peu gênants (ex: phases de jeu déséquilibrées, on peut passer beaucoup de temps à marcher sans rien faire, ou à fuir et crapahuter de cachette en cachette) bien qu’agaçants, vous ne lâcherez pas le jeu. Et c’est en me plantant ou en trouvant les indices sans vraiment chercher que j’ai compris le fonctionnement du jeu. Au début j’étais complètement largué, et au fil des heures, les rouages sont devenus plus limpides. Je pense aussi qu’on peut se risquer à recommencer le jeu en abordant les recherches sous un autre angle.
The Occupation est un bon jeu si on le prend en l’état. Certes il est vendu une trentaine d’euros, ça peut piquer un peu, mais ce n’est clairement pas un mauvais coup. Un jeu à faire tranquillement, en se laissant porter par l’ambiance très réussie.