Stories: The Path of Destinies est un action (arcade)-rpg plutôt sympa, qui vous raconte l’histoire de Re(y)nardo le héros renard partant en quête pour sauver le monde. Voilà. Au revoir merci.
Français : uniquement textes et menus
Editeur / Dev. : Spearhead Games
Version testée: PS4 (existe sur PC)
Mais non pas au revoir, bien au contraire (ça ne veut rien dire je sais). Comme je le dis plus haut, Reynardo doit trouver la solution pour aider la rébellion contre l’envahisseur. Là où Stories: The Path of Destinies n’est pas mal foutu c’est que vous allez être amenés à faire des choix. Et des choix qui vous amèneront vers, il me semble 25 fins différentes. Personnellement je n’ai pas encore eu le temps d’en faire une seconde, mais je vous garantis que les options qui se présenteront à vous, sont considérablement différentes. On sauve le monde avec l’arme absolue qui risque de faire perdre les cheveux de tous les survivants de ce monde ou libérer Lapino votre pote un peu neuneu sur les bords qui a un plan plus…. subtile ?
Toute l’histoire vous est narrée comme un livre qu’on vous lirait le soir avant de vous coucher. Enfin, pour les plus jeunes d’entre vous n’est-ce pas ? Certains y verront un blablabla lourd, d’autres, comme moi, un récit agréable. Oui, il cause le narrateur. Genre on pourrait lui donner 10 euros pour qu’il la ferme, mais nous sommes de gentils joueurs, et on se laisse bercer. Surtout au début, avec ce petit lapinou qui s’enfuit avec LE livre et qui POUF, se fait défoncer devant nos yeux. Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais il le méritait. Je ne vous spoile rien, ce sont les 2 premières minutes de jeu.
Avant de me plonger dans Stories: The Path of Destinies, j’avais lu que certains parlaient de “livre dont vous êtes le héros”. Vous savez ces livres dans lesquels on vous demande de jeter les dés, et selon le résultat vous vous dirigez vers un numéro de page pour continuer l’histoire, et bien dans Stories: The Path of Destinies c’est presque ça, sauf que le dé, c’est un choix à valider.
Le gameplay n’est pas le plus fouillé de l’histoire du jeu vidéo, il est très simple et pas désagréable. Comme dans beaucoup de jeu, les actions se développeront au fur et à mesure, par l’intermédiaire du didacticiel de l’intro, mais malgré tout, les combats sont répétitifs. Trop ? A vrai dire, l’histoire m’a happé, je ne prêtais plus attention aux phases d’attaques et parades. Il y a des petits moments d’infiltrations et de puzzles. Rien de bien compliqué vraiment: surveiller le champ de vision de certains mobs, se faufiler derrière eux pour les supprimer, et des leviers, ici et là pour faire pivoter des éléments du décors.
Stories: The Path of Destinies propose un arbre de compétences facile à appréhender, qui consiste essentiellement à débloquer et améliorer des compétences (sans blague?). Comme l’histoire est (presque) toute tracée, “couloirisée”, les seuls moments de liberté seront le pounage de coffres et barils afin de looter des composants pour le craft et l’enchantement. Nous ne sommes pas dans Life is Feudal hein, tout ceci reste de l’arcade et très succinct.
Concernant les graphismes, c’est du cartoon appuyé par l’Unreal Engine 4. Chatoyant à souhait (j’adore), sans être une claque visuelle. Les environnements sont assez variés, mais restent conventionnels. Les prairies, les cimetières, les grottes, les déserts etc etc etc jalonneront vos péripéties. J’insiste, le plus de ce jeu, c’est son histoire et surtout la progression narrative multi-choix. C’est un jeu vraiment sympatoche (terme disparu depuis 1980) et abordable. Personnellement je ne peux pas vous en dire plus, un jeu, qui se termine en quasiment 1 h, voire 4 pour les vieux comme moi, n’aura pas la profondeur d’un diablo ou Skyrim, et ce n’est pas la volonté des développeurs, mais j’ai vraiment adoré vivre cette histoire (sur 25). Stories: The Path of Destinies est un jeu auquel il faut jouer, tranquille sur son canapé.