Trollinet vous a concocté des vidéos sur le jeu de plateau : HEAT
Jeu édité par Days of Wonder. Voici le lien de la première vidéo “Présentation” sur notre chaine Youtube. Bon visionnage !
Général Saucisse
Général Saucisse
Joueur mauvais depuis la fin du jurassique, je n'ai pas de préférence (PC, Mac, Consoles, courses, jdr, stratégie, etc...) mon principal but est de vivre de belles histoires et de me marrer accessoirement.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : MXGP 2019 – The Official Motocross Videogame
Genre : Courses motocross sous licences MX1 et MX2
Français : oui
Développeur : Milestone S.r.l.
Éditeur : Milestone S.r.l.
Date de parution : 27 août 2019[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas joué à un jeu MXGP. J’avais délaissé cette franchise depuis un bail car je la trouvais vraiment mal foutue, notamment MXGP2, plus orienté dans le genre Savonette Simulator que dans la moto cross. Et bien, le fait d’attendre, ça a du bon. MXGP 2019 est vraiment bien fait.
Milestone est connu pour ses simulations de courses: MotoGP, mais surtout (car je les adore) Ride 1 et Gravel. Comme vous l’avez compris, ici point de moto GP mais de la motocross, avec les licences officielles MX1 et MX2 qui vont bien.
Version procurée par l’éditeur, et installée sur un PC: j’ai aussitôt lancé le mode carrière de MXGP 2019, choisi mon écurie, mes sponsors et mon avatar et hop ! Déjà, première rencontre agréable. Graphismes plutôt sympas, bruit des motos au poil, et c’est surtout la physique qui m’a paru techniquement proche de la réalité. On n’est pas dans une simulation 100%, ça reste un jeu vidéo de motocross, mais on a la sensation de piloter une moto sur des pistes qui se déforment avec le temps; vos passages vont creuser des ornières qui restent et qui auront un impact sur la conduite. La gestion du freinage et de l’accélération est importante, nous fournissant ainsi un côté grisant. On est plutôt content de notre prestation finale du coup. J’ai trouvé l’intelligence artificielle très correcte. Il y aurait tout de même des choses à dire sur MXGP 2019 car tout n’est pas parfait: les motos semblent, à mon goût, trop coller à “la route” parfois, et je n’ai pas trouvé une véritable utilité aux sauts. C’est chouette, fun, mais au final, bof.
Licences officielles obligent, tous les circuits de MXGP 2019 sont des pistes officielles et modélisées en respectant au maximum la réalité. Mais vous pouvez créer vos propre tracé avec l’éditeur, une nouveauté. Ensuite le Playground est ce qui m’a le plus emballé. Une sorte de monde ouvert pour se balader off-road, essayer sa moto, remplir des défis, etc. Je m’y suis bien marré. Bien entendu vous trouverez des modes “course rapide” et “championnat”. Concernant le “mode online”, j’ai fait quelques parties plutôt sympas. Contre des gens bien sûr, mais aussi quelques motos i.a. parfois, si un joueur était déco par exemple. Un peu comme Rocket League qui remplace un joueur déco, par un bot.
Donc, prenons le fait que ça fait longtemps que je n’ai pas touché un MXGP, sachant que la version précédente, MXGP Pro avait de bons retours, ce MXGP 2019 m’a bien plu et comme je dis à chaque fois “si je me suis amusé, c’est que c’est un bon jeu”. J’y retourne de temps en temps, faire quelques courses ou du off-road.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Druidstone: The Secret of the Menhir Forest
Genre : Aventure, Indépendant, RPG, Stratégie, Tactique tour par tour
Français : non (mais devrait arriver)
Développeur : Ctrl Alt Ninja Ltd.
Éditeur : Ctrl Alt Ninja Ltd.
Date de parution : 15 mai 2019
Dispo chez GOG.COM
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Druidstone : The Secret of the Menhir Forest est un jeu de rôle s’articulant essentiellement autour de combats tactiques au tour par tour. Dit comme cela, on pourrait se dire “un XCOM-like de plus”, à la sauce Fantasy. Oui, mais non. Des XCOM-like, on en trouve à la pelle, des très bons, comme des moins bons. Ici on se situe plus vers le bon.
Je vais rappeler que Druidstone : The Secret of the Menhir Forest est développé par des anciens d’Almost Human, ceux-ci même qui nous avaient proposé les excellents Legend of Grimrock. Comme les groupes de rock, ils ont décidé de faire une pause en créant un autre groupe afin de pondre ce Druidstone. Un peu comme Blur avec Gorillaz. Ils sont compliqués ces finlandais… bon.
Et si j’expliquais le jeu: Druidstone : The Secret of the Menhir Forest se passe donc dans un monde Fantasy, où un mal, le Cancer, envahit la forêt. Vous l’avez de suite compris, il va falloir éradiquer ce truc. Pour cela, vous débutez le jeu avec une escouade de trois personnages : Le Rodeur-guerrier (que j’ai nommé Bernard), l’archère (que j’ai nommée Micheline) et un mage tout petit, affilié à la branche du feu que j’ai nommé Serge. Oui on peut renommer nos héros, et j’étais en mal d’inspiration. Et puis pourquoi dans un monde Fantasy, on ne pourrait pas s’appeler Bernard, Serge et Micheline ?
Druidstone : The Secret of the Menhir Forest est une succession de missions, qu’on prend à partir d’un écran en vue au dessus de la forêt: notre hub, on va dire. Petite intro avec des dialogues, et le combat pourra commencer. Une fois ces missions validées avec succès elles apparaîtront sur votre carte avec plus ou moins d’étoiles (jusqu’à trois) selon si vous avez fait les objectifs bonus ou non.
Il y a tout d’abord des missions de combats tactiques normaux je dirais. On bouge chaque héros sur des cases, et on a un point d’action à utiliser. Je préciserai qu’on peut le faire dans n’importe quel ordre. On peut avancer d’une case, poutrer un mob et avancer du restant de cases dipo pour le héros sélectionné. Bon. Hormis quelques objectifs secondaires, rien de bien extraordinaire. Vous aurez aussi, des missions chronométrées. Si le timer arrive à zéro, vous aurez une ribambelle d’ennemis en plus à gérer. Déjà que Druidstone : The Secret of the Menhir Forest n’est pas facile, je ne vous dis pas la galère! Enfin, vous aurez des missions d’escorte, des puzzles à résoudre, etc, etc; tout ceci mâtiné de combats tactiques.
On peut trouver Druidstone très difficile. Dites-vous juste que le mot clé pour passer ces épreuves est “ne pas se laisser déborder”. Mon approche a été d’abord de faire les missions en ne validant que l’objectif principal pour les plus difficiles. Ces missions sont rejouables à l’envie, et il n’est pas exclu dans ces cas, de tenter de valider ces bonus au calme ou plus puissant. Il y a en effet un shop pour acheter du stuff pour vos héros. Ces héros vont gagner de l’XP et donc des niveaux et activer des skills actifs ou passifs.
Druidstone : The Secret of the Menhir Forest est intégralement en anglais, mais les développeurs n’excluent pas de traduire le jeu dans d’autres langues. Soyez patients; mais si vous êtes anglophobes, outre le fait de passer à côté de l’histoire, sachez que ça ne vous pénalisera pas trop pour progresser. Au pire attendez une future mise à jour du jeu.
Côté petits défauts, gros défaut même, celui qui m’a le plus gêné, c’est dans les combats. Autant on voit la distance de portée de nos attaques, autant on ne sait pas si tel ou tel ennemi, pourra nous atteindre d’où il est. Soit je n’ai pas trouvé l’option permettant de voir ce genre d’effet, soit c’est un point que les développeurs devraient revoir.
Graphiquement Druidstone est très mignon. Rien à dire. Pas de quoi sauter au plafond, mais suffisamment beau pour vous transporter dans son monde. Concernant la musique, comme je le dis à chaque fois, si je ne m’en souviens pas, c’est qu’elle n’est pas transcendante. Sans être nulle, elle ne m’a pas marquée.
Voilà, Druidstone : The Secret of the Menhir Forest est un bon jeu de combats tactiques. Sa difficulté pourra plaire aux plus hardus d’entre vous, et déplaire à d’autres, d’autant plus que même le mode Easy n’est pas si Easy que ça. Toutefois, dites-vous bien que le maître-mot est de ne pas vous faire déborder. Analysez. Vous perdrez des missions, mais comme vous pouvez les refaire à l’infinie, vous apprendrez de vos erreurs.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Snooker 19
Genre : Indépendant, Simulation, Sport
Français : textes
Développeur : Lab42
Éditeur : Ripstone
Date de parution : 17 avr. 2019[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Depuis une bonne quinzaine d’années, je suis passionné par le Snooker. Très souvent je regarde sur la chaîne Eurosport, les retransmissions des tournois. En France, quand on parle de billard, on pense très souvent aux boules de couleurs numérotées qu’on doit faire tomber dans les trous et dans le bon ordre. Le Snooker, c’est bien plus subtile. Déjà la table est bien plus grande (3m57 sur 1m78), et les règles, très faciles à comprendre, impliquent agilité et réflexion.
Expliquons ces règles de base rapidement. Au Snooker, dans le triangle de départ : 15 boules rouges. Disposées à des endroits bien précis, six boules dont une jaune, une verte, une marron, une bleue, une rose et une noire. Les boules rouges valent 1 point chacune, alors que la jaune en vaut deux, la verte 3 points, la marron 4, la bleue 5, la rose 6 et la noire 7. Le principe est simple, il faut d’abord mettre une boule rouge dans un trou et ensuite valider en mettant une boule de couleur autre. Par exemple vous tapez une rouge = 1 point et vous valider avec la bleue = 5 points donc vous scorez 6 points. Vous continuez tant que vous ne faites pas d’erreur.
Tout se fait à partir de la boule blanche, c’est à dire que notre queue tape la boule blanche qui doit pousser une boule rouge dans un trou et pareil pour les autres couleurs. Les boules rouges restent dans les trous alors qu’on ressort les autres boules de couleurs pour le reste de la partie. Au bout d’un moment il n’y a plus de boule rouge sur la table, donc à ce moment là, on fait rentrer les boules de couleur dans l’ordre des valeurs. Celui qui a marqué le plus grand nombre de points gagne la manche. Une partie = 2 manches gagnantes. Je ne vous parle pas des points de faute etc, vous irez lire les règles complètes ailleurs hein !
Quand je parle de tactique ou de subtilité, c’est que vous pouvez aussi décider de “défendre”.C’est-à-dire que vous allez placer la boule blanche à un endroit où l’adversaire sera gêné pour continuer. Exemple, vous placer la boule blanche de façon à ce que le joueur adverse ne puisse pas toucher de boule rouge (impératif pour lui car on touche toujours une rouge avant toute autre couleur). Forçant l’adversaire à faire faute, vous toucherez ses points. Bref, de la subtilité.
Alors Snooker 19 ? Que vaut-il ? Vous me connaissez, je suis bon public, mais quand je n’aime pas, je le dis aussi. Bon pas de suspens, j’ai bien aimé Snooker 19. J’avoue avoir été gêné au départ quant aux choix des contrôles. Avec le temps on s’y fait et on prend plaisir à jouer. J’ai débuté avec des adversaires (tous des joueurs connus) dit “faciles”: c’est, il me semble, indispensable pour se faire la main. C’était déjà corsé. J’ai pris de belles raclées, mais j’ai beaucoup aimé. Outre la possibilité de faire un match à la volée, vous trouverez un mode carrière que vous pourrez faire soit avec un joueur pro confirmé et connu, soit avec des jeunes espoirs pro du monde du Snooker. Bien sûr vous aurez la possibilité de vous frotter à un ami en local ou en ligne.
Vous avez le choix d’être aidé par une ligne qui vous indique peu ou prou l’endroit où vont aller vos billes. Ensuite libre à vous de le désactiver. L’ambiance de Snooker 19 est exactement comme à la télé. Ambiance cosy, commentaires en anglais très bons (même si on ne comprend pas toujours, on est dans l’ambiance). Parfait. Graphiquement, c’est un jeu de billard, il ne mettra pas votre carte graphique à genoux. Salle de jeu, 2 joueurs, table, 21 boules à calculer et basta. C’est joli, on ne demande pas des miracles. J’ai beaucoup aimé.
Titre : Fade to Silence Genre : RPG, survie et gestion Français : textes Développeur : Black Forest Games Éditeur : THQ Nordic Date de parution : 30 avr. 2019 |
Fade of Silence est un jeu de rôle, mêlant gestion de base, craft et survie. Sur le papier, ce jeu a tous les atouts pour devenir un hit. Problème: ses combats. Voilà on rentre dans le vif du sujet, et à la fois, je vais vous faire patienter.
Le monde est gelé et peuplé de créatures démoniaques. Vous, Ash, allez tenter de … survivre déjà, mais aussi essayer de découvrir ce qui a provoqué ce cataclysme. La mémoire vous fait défaut, elle reviendra par bribe (pour nous, joueur, c’est pendant les chargements notamment). Petite intro avec un démon qui semble vouloir crécher dans votre tête ou votre corps, et vous voilà, après un petit tuto expliquant les combats, livré à vous-même. Vous apercevez votre fille qui se les gèle, et voilà: démerdez-vous! Ce qui est pour moi, un gros point fort du jeu. Oh vous aurez bien une ou deux quêtes vous disant d’aller chercher du bois, mais après 30 minutes de jeu l’intitulé de la quête reste le même : Survivez !
Le monde de Fade of Silence est si bien rendu, que j’ai presque eu froid en jouant.Vraiment. Ce monde est si bien fait, vaste, hostile, vous ne voyez pas à 3 mètres de vous par moment, vous avez froid, faim, et vous ne savez pas par quel bout commencer. C’est excellent. J’ai adoré cette ambiance et cette approche. Comme je suis un gros flippart, je ne me suis pas rué à l’aventure de suite. J’ai progressé petit à petit. Je suis vite rentré, et je suis ressorti. Comme un chat qui s’approprie son territoire. Au bout d’un moment, vous allez croiser des monstres. Et c’est là que Fade of Silence pêche: il va falloir se battre avec un système de combats lourdingues. Alors à mon avis, les développeurs ont cru bien faire en rendant les mouvements de Ash très patauds. Il fait froid, il y a presque 80 cm de neige… ok. Mais bon, c’est un jeu, on en chie déjà assez pour survivre (et dans le bon sens du terme), donc rendre les combats frustrants n’était pas une bonne idée. Alors certes, au début, vous allez poutrer les mobs sans vous faire toucher. Mais plus vous allez vous enfoncer dans le monde hostile de Fade to Silence, plus les monstres seront retords, et différents à aborder. Bon voilà pour LE point noir du jeu; c’est fait.
C’est un monde ouvert qui s’offre à vous. Au début, sur votre carte, vous ne verrez que les alentours proches de votre base. Petit à petit, vous libèrerez des points, qui agrandiront vos connaissances géographiques, des petits spots de monstres et des camps majeurs avec quelques boss à buter pour valider l’endroit. En vous baladant, vous rencontrerez aussi des PNJ, qu’il faudra aider. En échange, ils vous suivront et deviendront des ouvriers pour votre base. Votre base que vous améliorerez en construisant des défenses, des ateliers, des lieux cruciaux pour la survie. Chaque pnj pourra être affecté à une ou plusieurs tâches. Plus vous aurez de l’aide, mieux votre survie sera garantie. Vraiment un chouette aspect du jeu. Il faudra veiller que vos pnj soient “heureux”. Nourriture, chaleur etc.
Donc pour résumer, sans réduire l’intérêt de Fade to Silence, le principe est d’explorer, farmer, libérer et de progresser dans l’histoire. Fade to Silence, par certains côtés, me fait penser à Mad Max le jeu. Ils ne se ressemblent pas vraiment, mais l’aspect seul avec sa fille (dans Mad Max c’est avec un chien), reprendre des camps, récolter, buter des mini-boss, et enfin tuer le boss final … Cela m’a permis de faire le rapprochement. C’est à mes yeux un gros point positif car j’ai bien aimé Mad Max. Donc là, déjà en “mode exploration”, je peux vous dire que Fade to Silence est un très bon jeu si on arrive à passer outre la lourdeur des combats.
Oui car Fade to Silence a aussi un “mode survie”. Déjà que je trouvais le mode exploration assez chaud si je puis m’exprimer ainsi, le mode survie sera pour les plus téméraires d’entre vous. En mode exploration, on crève, on repop au village avec une petite pirouette du monstre qui est en vous. Bon. En mode survie, si vous n’avez pas les objets requis, vous pouvez crever et être obligé de TOUT recommencer, même le tuto. Version “Homme de fer” de XCOM par exemple. Perso, ce n’est pas ma came. Je n’ai pas assez de volonté pour me dire si ton perso crève, il faut tout refaire. Bon si vous arrivez à récolter suffisamment d’artefacts, il est tout à fait possible de repoper comme dans le mode exploration, mais vous pensez bien que ces fameux objets sont rares. Vous voila prévenu.
Je vous conseille vraiment, pour profiter pleinement de Fade to Silence, de visiter chaque recoin de la map. Déjà pour looter du matériel, car le craft est important. Au départ votre besace est un peu juste, et vous serez souvent full. Ne paniquez pas, vous pourrez upgrader tout ça. Vous allez pouvoir apprivoiser des chiens, qui, à partir du moment où vous aurez construit le bâtiment adéquat, deviendront les chiens qui tireront votre traineau. Sachez aussi qu’une fois qu’un gros camp sera libéré, vous pourrez vous téléporter à votre base et de camps (libérés) en camps. Il faudra penser à dormir aussi, pour vous régénérer, et sauvegarder. Il y a tout un tas de paramètres à prendre en compte dans Fade to Silence, mais ils ne sont pas complexes à gérer. Pour vous dire, je n’aime pas quand un jeu est trop compliqué dans ses rouages. Ça me gave. Là, faut faire gaffe à plein de choses, mais ce n’est pas insurmontable ou prise de tête. Je ne dis pas que ce n’est pas compliqué, car l’environnement est dur, je parle des rouages. Du gameplay quoi.
Je suis là pour vous parler de mon expérience et de mon ressenti. Pour moi, Fade to Silence est vraiment bien. On ne peut pas être déçu. Même à cause de ces foutus combats. Le jeu peut paraitre redondant aussi, mais personnellement, j’étais tellement immergé par l’histoire et ce monde froid que ma curiosité a déclenché mon côté aventurier (du mec qui joue au chaud dans son fauteuil). Je brûle des cierges et me fouette avec des pattes de poulets (tués gentiment ou qui se sont suicidés hein) en espérant que Black Forest Games nous refonde un peu les combats. Les devs de DarkSider 3 l’ont bien fait eux. Actuellement Fade to Silence est vendu aux alentours de 39.99 euros, il les vaut, mais si on veut être plus proche de la bonne affaire, attendez une petite promo, mais ne passez pas forcément à côté de ce jeu.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”] Titre : Revenant
Genre : RPG Fantasy
Français : voix et textes
Editeur : Eidos Interactive
Développeur : Cinematix Studios
Plateforme : PC
Sortie : 26 Octobre 1999
Dispo dans la boutique de GOG ici[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
On continue notre voyage dans le temps grâce à GOG qui nous a fourni ce jeu: Revenant. Autant l’article de Dupont sur The Incredible Machine était sa madeleine de Proust, autant pour moi, avec Revenant, c’est par pure curiosité que j’ai proposé à GOG de le tester. Oui, je ne connaissais absolument pas ce jeu, et je suis très étonné d’être passé à côté. Enfin, si, je sais pourquoi je l’ai zappé, je n’ai aimé l’Heroic-Fantasy qu’à partir de 2006 grâce à Elder Scroll Oblivion. Avant, les mecs avec des épées et les magos, ça me faisait … ch… Et puis d’un coup, d’un seul, je suis tombé dedans. Bon, donc revenons à Revenant.
Visuellement, quand j’ai vu Revenant dans la boutique de GOG, je me suis dit, “punaise, il avait l’air beau ce jeu, voyons voir”. Pour moi, un jeu RPG, Heroic Fantasy, doit me permettre de m’évader visuellement; ensuite, il faut que l’histoire suive. C’est bien le cas de Revenant.
Bon, vous êtes mort. Dans le jeu, pas en vrai ! Grâce au magicien Sardok vous voila de retour. Ce magicien, Sardok, que j’appellerai “le vieux grigou qui pue” (je ne l’aime pas dès le début), est accompagné du Seigneur Tendrick. Sardok vous explique un peu le bordel qui règne, et Bam! il vous donne votre nom : Locke d’Averam. Vous êtes dans le château de Misthaven (je l’ai vu écrit avec plusieurs orthographes en jeu), à poil, et “le vieux grigou qui pue” vous raconte que Les Enfants du Changement (des pôtes à François Hollande sûrement), inoffensifs d’apparence au début, se sont avérés être de vrais fourbes faisant disparaître des gens la nuit et, surtout, la fille du Seigneur Tendrick : Andria. (Donc visiblement, il s’en fout des villageois disparus, il veut retrouver sa fille). Bon, et c’est pour cela qu’ils ont invoqué votre retour : pour retrouver Andria. Quoi de mieux qu’un mort pour retrouver une personne !
Bon, le pitch étant posé- et notez au passage que toutes les voix sont doublées en français- il va falloir parcourir le vaste monde pour mener à bien votre quête. Lors des dialogues, vous avez parfois le choix dans vos réponses, mais elles n’influencent pas vraiment l’histoire. Comme je le disais, pour l’époque, le jeu était vraiment joli et aujourd’hui encore, c’est pas si moche que ça. Très coloré, on arrive vraiment à être transporté visuellement. Le gameplay est bien foutu, simple pour ce qui est des déplacements, et plutôt fouilli concernant les combats, mais ça reste tout à fait surmontable. Donc vous allez vous promener, questionner les gens, certains vous donneront des missions ou vous apprendront à vous battre, fouiller des coffres, trouver des parchemins afin d’apprendre des sorts etc, etc. Vous voilà parti pour de nombreuses heures de jeux à explorer, fouiner partout et buter du monstre. J’ai trouvé les dialogues plutôt drôles par moment. Il est clair que Revenant, tout en étant un jeu passionnant, ne se prend pas au sérieux à chaque instant. Et en ce qui concerne les dialogues, je peux vous dire qu’il y a moyen de papoter. Pour revenir sur les graphismes de Revenant, il y a moyen de rendre l’espace visuel plus grand en appuyant sur les boutons V & B. Je n’ai pas trouvé par contre le moyen de changer la résolution hormis en trifouillant les options des drivers NVIDIA (“Régler la taille du Bureau” puis cocher “Plein écran” au lieu de “Rapport Largeur Hauteur”)
Vraiment Revenant est très, très sympa et, RPG oblige, il y a bien une progression de votre personnage, même si elle est très sommaire. Revenant est un jeu riche et profond, en plus des nombreux dialogues, il y a pléthore de livres à lire. Simple à prendre en main. Bien sûr, il faut aimer le côté rétro et maladroit de Revenant si on le compare à des jeux contemporains; mais j’insiste, vu son prix (5.29€ hors promo), ce serait un sacrilège de passer à côté. Je voudrais préciser que même si GOG nous a fourni ce jeu à ma demande, à aucun moment, et ce depuis toujours, ils n’exigent que nous soyons indulgents. Et pour les plus suspicieux d’entre vous, on ne gagne rien non plus (sauf un chouia si vous achetez le jeu en cliquant sur notre lien partenaire, et je ne sais même plus s’il est encore valide pour vous dire). Le but ici est de ressortir des cartons un jeu, et de le remettre en lumière (en bien ou en mal) pour, éventuellement, vous permettre de connaitre ou de vous rappeler de ce bon temps. Car oui, il devait être bon de jouer à Revenant.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”] Titre : 13 indices
Genre : enquête
Nombre de joueurs : de 2 à 6
Age minimum conseillé : 8+ (moi je dirai un peu plus quand même)
Auteur : Andrés J. Voicu
Illustrateur : Giacomo Tappainer
Contenu : 30 cartes indices, 6 paravents, 6 crayons, 1 carnet de résolution (très bien fourni, sont pas radins), 8 tuiles loupe, 8 tuilles lettre, 6 tuiles top secret, règle du jeu
Format boite : 25 x 25 x 5 cm
Editeur : Gigamic
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Pour entrer dans le vif du sujet, voici le pitch de l’éditeur sur 13 indices : “Londres, 1899, la ville est secouée par d’odieux crimes dont les coupables restent introuvables. Scotland Yard est dans le brouillard et a convoqué les meilleurs détectives de la ville, dont vous faites partie, pour résoudre les affaires non élucidées. Chaque enquêteur devra utiliser son instinct pour découvrir l’identité du meurtrier ainsi que le lieu et l’arme de l’affaire qu’on lui aura confiée.“
Bon ça c’est pour le folklore, pour l’immersion. Je vais tenter de vous expliquer les rouages de 13 indices qui sont, vous allez le voir, plutôt simples. 13 indices dispose de 10 personnages, lieux et armes rangés par couleur (donc 10 couleurs : violet, rose, rouge, vert, jaune, bleu, orange, blanc, noir et gris). Nous avons joué à trois. Chacun pour soit. Bibouzh, Poupoupidon et moi, Grobiduch. Devant nous un paravent, avec à l’intérieur, visibles seulement par nous, deux cartes reçues au hasard. On peut très bien avoir deux lieux ou deux armes, ou un personnage et un lieu etc… idem pour les couleurs.
De l’autre côté du paravent, visible UNIQUEMENT par les autres joueurs, trois cartes reçues au hasard aussi, mais correspondant à un personnage, un lieu et une arme. Peu importe la couleur. Le but est simple: deviner qui nous avons de l’autre côté de notre paravent (celui qui est visible par les autres hein), trouver notre assassin, l’arme du crime et le lieu du délit. Pour cela, il faudra poser des questions et analyser les réponses de chacun, ainsi que les questions- réponses des autres adversaires entre eux. Ça peut paraître complexe, mais c’est vraiment simple. Le plus compliqué dans tout ça c’est votre analyse et votre déduction. Prenons un exemple :
Je sais que devant moi j’ai la sarbacane (carte jaune donc) et l’arc (carte grise). Je ne sais absolument pas que de l’autre côté de mon paravent j’ai “La comtesse” (carte verte donc), le Salon (carte violette), et le poison (carte rouge). Je vais donc posé une question à mon adversaire d’en face, en posant un objet loupe, sorte de droit à poser une question : “Combien vois-tu d’armes à distance”. Mon adversaire va se baser sur les deux cartes qu’il a devant lui + celles que vous ne connaissez pas derrière votre paravent + celles du troisième adversaire (que vous voyez aussi.) Selon sa réponse, et ce que vous vous voyez, vous déduisez, petit à petit. Le but est de poser plein de questions et surtout d’arriver le premier à savoir qui on a derrière son paravent.
Vous avez aussi la possibilité, contre une loupe, de voir des indices (cartes cachées que vous retournez et donc rayez de la liste de déduction). Javoue que ce n’est pas le point le plus important du jeu. Par trois fois, nous avons résolu les énigmes sans retourner une seule carte bonus. Vous pourrez lire ici et là des gens qui comparent 13 indices à un énième Cluedo. Ok, on a bien le triptyque “Personnage, lieu et arme” (et la couleur) mais la comparaison s’arrête là. Le principe et les rouages sont aux antipodes. Dans Cluedo vous jetez des dés, ici non; vous ne voyez aucune carte des adversaires, ici oui; vous cherchez un coupable commun, ici non. Bref. Dans 13 indices, on pose des questions, on observe les regards des autres, on note et on devine.
Nous avons plutôt bien aimé 13 indices. C’est un jeu plaisant, on n’a pas le nez dans la règle en permanence, tout est simple. Et pour celles et ceux qui ont la déduction facile, il y a une petite variante pour corser l’enquête. C’est un jeu qu’on ressortira aisément lors d’une soirée. 13 indices est sympatoche ! Si j’avais quelque chose à redire, c’est la piètre qualité de la partie plastique du paravent qui supporte les cartes, il ne va pas tenir dans le temps et même se décoller rapidement à mon avis. Dommage, le reste est de qualité.