[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]Titre : Onrush
Genre : Moba de voiture qui fait friser les cheveux, mais on peut dire “course” aussi.
Français : Voix et textes
Editeur(s) / Développeur(s) : Codemasters
Sortie France : 05 Juin 2018 PS4 et Xbox One[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]
Codemaster, même s’il leur arrive parfois, de sortir de sombres bouses comme Overlord 3, est pour moi, et avant tout, l’éditeur qui nous propose essentiellement de très bons jeux de voitures comme Dirt Rally et la série des F1 pour ne citer qu’eux. Là, je dois bien vous avouer que j’ai eu le bec cloué en jouant à leur dernier opus en date. En effet, Onrush est un jeu de courses avec des voitures, mais pas besoin d’arriver premier: le but est de gagner par point et en équipe. Ce concept n’est pas singulier, car il y a peu, Trailblazers proposait cette même option, mais il faut avouer que ça interpelle, et moi, ça m’a plu.
Onrush est un jeu de taré dans lequel vous n’aurez pas assez de deux yeux pour voir tout ce qui se passe à l’écran. Ça va vite ! Tellement vite ! Et pour cause, la conduite s’articule sur le devoir de rester debout sur la touche turbo de votre manette, et quand vous avez monté suffisamment la jauge du “Rush”, ce dernier vous fait aller encore plus vite ! Plus vite que la vitesse turbo. Pour remplir toutes ces jauges, et bien il va falloir le mériter en sautant, rasant les arbres, exploser les concurrents et les… voitures PNJ uniquement là pour se faire défoncer joyeusement. Ceci a le mérite de faire de Onrush un jeu sans temps mort. Je me suis senti comme un fou de la route de Mad Max gueulant tout du long, la bave au bord des lèvres. Si bien qu’à la fin de chaque course, j’ai découvert le résultat dans la surprise la plus totale. C’est bien sur ce point que Onrush pèche un peu: tout va tellement vite, ça saute, ça explose, ça passe juste et tout ceci bien souvent malgré vous. Vous n’avez pas forcément le temps de lire tout ce qui s’affiche à l’écran. Alors vous foncez, tête baissée comme un dingue, la langue au vent et les yeux exorbités.
Hormis ce point délicat, il va sans dire qu’en multi avec vos amis, Onrush est une pépite de rigolade; mais prenez soin d’avoir un tensiomètre à vos côtés pour prendre votre tension toute les 2 courses environs. Pensez à remettre aussi vos yeux dans leur orbite, un œil qui pend, c’est pas joli en compagnie. Onrush est magnifique graphiquement, la musique est à mon goût trop clichée: De la techno technique pour têtards juvéniles; mais on s’en fout, on fonce! La level-design et quelques véhicules font un peu penser à Motorstorm. Vaguement, mais on peut y songer. La comparaison s’arrête là.
Pour revenir au gameplay, exceptés donc ce turbo + ce Rush, chaque véhicule, un peu comme les personnages d’Overwatch, a son pouvoir spécifique et son “ulti”. Ce qui est vraiment nouveau dans un jeu de caisses, c’est que comme dans Overwatch, vous trouverez un véhicule plutôt “soin”, avec la possibilité de protéger les copains, une autre pourra bloquer les “rush” des opposants, comme pourrait le faire Sombra, The Blade pourra laisser des traînées de feu derrière elle (c’est une moto), affectant la vie des concurrents devenus merguez un instant, etc, etc. Onrush impose un vrai travail d’équipe avec chacun son rôle, dans la mesure où on est capable de le maîtriser. Dans Onrush vous trouverez des motos, des buggy, des 4×4 moyens et des sortes de Hummer, ainsi que la possibilité de jouer dans 4 modes :
- Overdrive : consistant à brûler le max de rush; à vous de savoir comment le garder toujours chargé et, le cas échéant, le renflouer.
- Switch : Vous commencez avec un véhicule modeste et à chaque mort vous repartez avec un véhicule de plus en plus puissant.
- Countdown : Une sorte de time-attack. Le but est de passer des checkpoints qui rajoutent du temps à un chrono décroissant.
- Lockdown : Contrôle de zone. Un peu comme dans War Thunder. Pétez les ennemis pour avoir le monopole du périmètre.
Bref, il y a de quoi faire dans ce Onrush décoiffant, peut-être trop. Je ne pense pas qu’on puisse tenir toute une soirée sur Onrush. Il y a de forte chance que vous ayez du mal à dormir ensuite. Toutefois, je trouve qu’il est pour l’instant unique dans son genre, et on ne le lance pas comme un autre jeu de voitures. Si j’ai envie de faire une course, même arcade, je lancerai un Gravel par exemple, mais si je dois jouer en équipe pour pougner autrui, il est évident que j’organiserai une soirée Onrush. Voilà, il ne vous manque plus qu’à trouver des copains.