- Genre:Simulation agricole
- Plate-forme de test: PC
- Langues:Anglais, Français, Italien, Espagnol, Portugais, Néerlandais, Allemand
- Éditeur:Focus Home Interactive
Je ne voulais pas faire forcément un article sur ce Farming Simulator 17ème du nom car dès le départ, quand j’ai lancé le jeu, je me suis dit “Bordel, l’arnaque”. Et j’ai plutôt déchanté par la suite…
Coup de gueulounette
Farming Simulator 17, comme je le disais dans mon article sur la version 15, c’est le genre de jeu qui fait honte à jouer. C’est pas classe et pourtant, il fait partie des meilleures ventes de jeux en Europe et même en France, pas que chez nos voisins Teutons. Mais Farming Simulator c’est, pour beaucoup d’ignorants, incarner un bouseux, un pécore, un plouc aux ongles dégueulasses qui ne parle qu’avec des “Vindiou !”. Oui oui, si je vous imite un agriculteur pour ces gens là, ça ferait à peu près ça: “Vindiou, j’ai passé le vindiou dans le vindiou, vindiou que c’était vindiou la Marie !”
Alors que personnellement, je connais des agriculteurs qui écoutent du Dionysos, qui s’habillent avec des sweets à capuche et qui sont bien plus cultivés que ces gens qui ont une piètre image de l’agriculture. J’ai des amis paysans qui font des dabs!
…Bon j’exagère. Bref, ça c’était un petit coup de gueule qui me tenait à cœur et un peu hors sujet, alors que vaut ce Farming Simulator 17 ?
Franchement, il faut bien se l’avouer, il y a très très peu, aux premiers abords, de différences avec le 15. Graphiquement je m’attendais à une claque visuelle: bof. C’est mieux, mais pas flagrant. Pas du tout flagrant même. Il y a une nouvelle carte. Mouais… bon. Alors, on s’arrête là ? C’est une pâle reconduite du 15 ? NON ! NEIN ! NICHBILOUNG !
“Encore du Travail !”
Non car les messieurs de chez Giant ont, entre autres petits plus, amélioré grandement le système de missions pour les autres agriculteurs, et ben croyez-moi, ça m’a scotché dans le jeu. Je me suis enrichi en un rien de temps, me permettant de cultiver bio et de m’épanouir dans mon élevage de cochons ! Chose que je ne pouvais pas faire dans le 15. En effet, dans le précédent, je cultivais, je récoltais (aidé ou non par des employés), je vendais aux plus offrants, et petit à petit, très lentement, je m’agrandissais, et rebelote. Dans Farming Simulator 17, avec les missions de métayer, qui peuvent rapporter de, en gros, 5000 euros à 100 000, j’ai pu rapidement rembourser mes crédits et acheter des machines en plus.
Dans le Farming Simulator 15, on pouvait se faire du fric avec le bois, mais je pense que le bois et moi dans Farming, c’est peine perdue. J’ai retenté, j’ai failli tuer tout un quartier de ma ville par la folie qui me gagnait. Les missions citées plus haut, consistent par exemple à fertiliser, labourer, récolter, moissonner … tout ça dans un laps de temps maximum. Par exemple, souvent, pour les plus rentables, vous aurez 120 minutes. Si vous le faites en moins de temps, vous avez un bonus, et c’est le bonus qui fait le tout. 60 000 + 46 000 de bonus genre. Voyez le truc ? Et ça permet de conduire des machines et outils que vous ne pouvez pas vous payer tout de suite. Oui, car l’agriculteur qui vous embauche vous met à disposition tout ce qu’il faut.
Le seul bémol, gros bémol même, c’est que moissonner 58 minutes temps réel, sans pouvoir sauvegarder car sinon la mission est à refaire… c’est disons le: chiant. Amis qui n’avez pas de vie de famille, sautez sur le jeu, les autres, tentez le compromis avec vos compagnons ou parents. C’est… un sacré challenge de tenir sans pouvoir se gratter un testicule tranquillement. J’ai bien essayé de caler le tracteur ou la machine en ligne droite et revenir quelques minutes plus tard, mais ça partait toujours en quenouille. Bon, mais rassurez-vous, il y a des missions moins longues, mais qui rapportent BEAUCOUP moins. Elles sont plutôt variées et nombreuses. Attention, quand je dis “variées”, ça reste dans le monde de l’agriculture. Point de contrat sur la tête d’un paysan éméché et violeur de poule.
Avec ces missions, vous montez aussi une réputation auprès de l’agriculteur patron qui monte avec vos travaux rendus. Cela vous permettra de faire baisser les prix de ses champs pour un éventuel achat.
Nouveautés, certes, mais des mais…
Bref vous l’aurez compris, rien que cette amélioration dans Farming Simulator 17 me le rend plus sympathique que le 15 que j’aimais déjà beaucoup. Il y a pas mal d’autres améliorations, l’interface, les sons etc…, et on peut jouer une dame!!! Ça, c’est bien ! Le jeu prend en compte désormais les mods pour les PC et les consoles, avec une interface in-game facile d’accès. On peut les télécharger, et les activer à la volée. Concernant les animaux, on ne les abat plus, mais on les revend après les avoir fait prospérer. Introduction du système de radio dans les tracteurs, avec des stations … pourries, et le moyen d’écouter vos MP3 (pas testé).
Il y a toujours des bugs ou des malfaçons qui hérissent le poil dans Farming Simulator 17. Je n’en prendrais qu’une seule pour étayer mes propos: la conduite de la voiture ! Vous aurez l’impression de piloter un bateau, un avion, un tapis volant…mais pas une voiture. Je sais que Farming Simulator 17 ce n’est pas Forza Motorsport 6, mais quand même ! Du coup je l’ai vendue. A ce propos, quand vous démarrez votre carrière, vous êtes dotés de trois tracteurs de bonnes puissances, un hélic..voiture, une moissonneuse, une remorque, de quoi semer, travailler les champs et pleins de petits trucs qu’on avait déjà dans le 15. Mais la voiture quoi ! Allo Giants (les développeurs) !
Vous pouvez louer des machines, et les rendre après utilisation. Si vous êtes fauchés c’est pas mal. Ça m’a sorti une fois du caca, j’avais mal calculé mes achats et il me manquait une machine intermédiaire. Je l’ai louée. Ça permet aussi d’essayer les plus grosses machines disponibles du jeu. On peut aussi, lors de l’achat, modifier la couleur ou autres petits trucs de certaines machines. Par exemple une citerne à lisier grise, ben je l’ai achetée verte avec des roues jaunes. Trop bien hein ? VINDIOU !
Donc j’élève mes porcs, je les nourris, ils chient, j’épands. La belle vie quoi. Je n’ai pas essayé le mode multijoueur. Aucun autre rédacteur n’a le jeu. On espère un geste de Focus pour pouvoir le tester. Car là aussi, il y a de grosses questions qui planent.
Pour résumer, j’aurais du mal à vous dire de sauter sur Farming simulator 17 si vous avez le 15 en version gold. Malgré une évolution timide, par rapport au 15, Farming Simulator 17 a pourtant ce petit plus qui m’a scotché au jeu. Mais pour celles et ceux qui veulent découvrir la franchise, c’est sur, vous ne serez pas déçus.
Merci à Yue pour l’illustration de “l’agriculteur dabiste”, regardez le making of du dessin sur sa chaine Youtube et abonnez vous par exemple 🙂 :