Warhammer End Times: Vermintide
2015 – PC
Editeurs/Dev.: Fatshark / Games Workshop
Vous avez la possibilité de l’acheter chez GamesPlanet
Après la beta de Warhammer End Times: Vermintide, j’étais mitigé entre un avis positif et dubitatif. Il s’avère qu’une beta, ça peut être un piège. Tous les niveaux ne sont pas forcément dispo, et de fait, on goûte à ce qu’il y a de moins bon. Pour être clair, Warhammer End Times: Vermintide n’était pour moi, qu’un clone de Left 4 Dead avec quelques plus ici et là, mais tout ça sans faire friser les cheveux de sa mémé.
Finalement, avec la version finale, Warhammer End Times: Vermintide se démarque vraiment de Left 4 Dead. Et il va y avoir matière à s’amuser avec ses amis.
Bon, les bases techniques de jeu sont identiques avec Left 4 Dead. Deux armes, “une corps à corps” et “une distance” qu’on fait défiler avec la roulette de sa souris ou avec les touches numériques hautes du clavier 1 et 2. Pour les soins, on a le bon vieux médikit avec lequel on peut se soigner ou soigner un pote ou un bot (je ne fais aucune différence, j’aime autant mes potes que mes bots).
On peut aussi utiliser des bombes que l’on trouve un peu partout dans le monde, et des potions qui amélioreront certaines de vos capacités, un peu comme les stéroïdes de L4D.
Tout comme dans le jeu de Valve, on a des mobs particuliers qui se ressemblent beaucoup. On trouve l’équivalent du Smoker, du hunter et j’en passe, ainsi que le bon vieux tank qui vous défonce en se ruant vers vous. Bien. On a fait le tour des comparaisons.
C’est maintenant que Warhammer End Times: Vermintide va prendre une toute autre dimension.
L’action se passe dans la ville de Ubersreik et on va butter du Skaven à la pelle. Je ne vous cache pas que je ne connais absolument pas le background de Warhammer, mais je suppose que ça parle aux aficionados ? De toute façon, connaitre Warhammer ne sert pas à grand chose ici, si ce n’est un plus pour l’immersion. On commence dans l’auberge de Franz Lohner. C’est un peu notre QG. Chaque joueur, si vous jouez online, a sa propre chambre. Au rez de chaussée, vous trouverez la table des missions, un coffre pour y stocker vos affaires, et des établies déblocables, comme la Forge. Oui il y a du craft dans Warhammer End Times: Vermintide !
Et du loot aussi: à la fin de chaque partie, vous pourrez recevoir un objet lié à votre classe jouée et après un jet de dés, un autre objet aléatoire. Concernant donc ce fameux craft, il suffit de remplir 5 emplacements avec des objets dont vous désirez vous séparer pour en faire un plus puissant. On peut aussi améliorer une arme par exemple. Même endroit: la forge.
C’est déjà un grosse différence avec Left 4 Dead. Et le gain de niveau aussi. Vous allez gagner de l’xp et donc gravir des échelons. Ces niveaux restent d’une partie à l’autre. Tout ceci donne à Warhammer End Times: Vermintide une profondeur non négligeable.
On a dit que la mécanique de jeu était très proche du jeu de Valve, mais avec le temps, je me suis aperçu qu’elle était bien plus technique et stratégique. Je me suis surpris, par exemple avec l’archer, monter sur un point élevé, presque à l’abri des hordes de skavens, pour soutenir un mage qui transportait des tonneaux pour un event. Avec le craft, vous pourrez améliorer un bouclier, qui aura pour propriété d’assommer autrui. En fait, les classes des personnages sont vraiment différentes dans leurs propriétés et leur équipement.
- Le nain, Bardin Goreksson, sera plus, on va dire, un tank.
- Sienna Fuegonaus, la magicienne, une DPS feu assez virulente.
- Tout comme l’archer, Kerillian, et son arc redoutable. Précision et tir de très loin.
- Le répurgateur, une sorte de Van Helsing du nom de Victor (Vran?) Saltzpyre, peut défourailler avec ses deux pistolets.
- Quant au garde impérial, Markus Kruber, il porte un lourd marteau à deux mains et un gros tromblon lent et mono coup, mais qui fait de gros dégâts.
Il y a donc moyen de monter un bon groupe homogène, de bien s’organiser et d’avancer sereinement. D’accord il n’y a pas de soigneur, mais chacun peu soigner n’importe qui avec son médikit. Dans Warhammer End Times: Vermintide, pas de tir allié sauf en mode Cauchemardesque et Cataclysmique, mais sans blaguer, le mode normal est déjà très difficile nous avons trouvé, et le facile… trop facile.
Comme je disais plus haut, chaque personnage a une arme pour le corps à corps et une pour le combat à distance. Mais par exemple le répurgateur est moins impressionnant avec sa rapière qu’avec ses deux pistolets.
Dans votre périple vous trouverez des bombes, des médikits, des potions, des munitions et des objets à collectionner. En mode facile tout ceci ne manque pas, après… ça se corse. Dans certaines map, vous aurez des events, comme par exemple transporter des sacs, ou des tonneaux, à un endroit précis. Bien sûr, tout ceci sous les attaques incessantes des hordes de skavens. Pensez à protéger le porteur. La cohésion est très très très importante en multi. En solo, les bots sont plutôt… moyens. Cependant ils essaient de vous suivre et de vous protéger, mais serrez les fesses quand même.
Graphiquement Warhammer End Times: Vermintide est assez joli. L’ambiance qui règne est glauque au possible et il arrive parfois qu’on s’arrête pour contempler. Pas longtemps car vous serez vite harcelés par les skavens. Je déplore que l’archer ressemble trop à un skaven. Combien de fois lui ai-je perforé le derrière… Heureusement que les tirs alliés n’étaient pas activés… (Mes amis de L4D comprendront).
Bref, Warhammer End Times: Vermintide est finalement un très bon jeu qui va donner de bonnes parties en lignes avec vos amis, pour peu que vous soyez bien organisés… et que vous ayez des amis.