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FIJ 2024, le festival a-t-il réussi à « Casser les codes » comme annoncé ? partie 2

par Dupond

Il est temps d’attaquer la 2ème partie de notre retour du festival international des jeux de Cannes, avec beaucoup de tests et de découvertes que nous allons vous présenter de ce pas. Souvenez vous, nous nous étions quitter après un excellent entretien avec Olivier SanFilippo, auteur et illustrateur du jeu L’empire des Cerisiers de chez Arkhane Asylum. D’ailleurs, si vous n’avez pas vu la première partie, c’est ICI que ça se passe.

Nous nous remettons à peine de notre rencontre qu’il faut prendre un temps pour s’alimenter. Cette année une offre plus importante de food trucks permettait de combler chaque gourmand. Mention spéciale pour les Hot dog raclette, une vraie tuerie.

L’après-midi sera un peu plus calme. Avec Yue et DuponT nous irons tester Olem, un robot-jeu créer par Ludo Tech. Le principe est le suivant, un robot dans lequel on implémente un certain nombre de jeux, allant du combat de boss à l’exploration de donjons. On peut alors programmer le robot afin de la faire se mouvoir sur un plateau évolutif. Il est muni de reconnaissance de carte afin d’interagir avec lui. Pour être honnête, ce n’est pas franchement ce que je recherche dans un jeu et on passe plus du côté gadget que du côté jeu de société. Cependant il faut reconnaître l’innovation et la technologie développée ici. A suivre donc…

 

 

Nous retrouvons ensuite Tournesol pour une partie de Vampire Village de chez Studio H ; jeu qui avait tapé dans l’œil de Yue (au sens figuré bien sûr). Dans Vampire Village, nous jouons des chefs de village qui vont devoir organiser la défense de celui-ci la journée avant que la nuit ne tombe et que les monstres se déchainent. C’est un jeu de draft, c’est-à-dire qu’à chaque tour, on récupère une carte, on la pose et on donne les autres à son voisin. Chaque carte de village possède une valeur de défense qui lui est propre contre un type de monstre. Il faudra donc les disposer en conséquence. Une fois qu’il n’y a plus de carte, on passa à la phase nuit et on distribue 3 cartes monstres à chaque joueur qui va en garder 1, en donner 1 à son voisin de gauche et 1 à son voisin de droite. On procède ainsi 2 fois et on résout les attaques. Puis une nouvelle manche commence. A la fin de cette dernière, on compte les points restants en jeu. Nous sommes restés sur notre faim lors de cette partie, car bien que le jeu semble fun et avec pas mal d’interaction, notre expérience de jeu a été quelque peu gâchée par une explication de règles et un déroulé pour le moins chaotique. Mais rien de bien grave, ce jeu mérite qu’on lui donne une seconde chance.

 

 

J’en profite également pour passer du côté de Bioviva, éditeur qui propose les jeux Défis Nature notamment sur pleins de thèmes différents. Le but : une sorte de bataille ludique en comparant des cartes avec leurs caractéristiques et la plus grande valeur l’emporte. Le petit plus ? Chaque carte comporte une explication et une description pour apprendre tout en s’amusant. Il existe aussi des jeux Enigmes, Eveil pour sensibiliser les plus jeunes à la préservation du patrimoine et de l’environnement. C’est mon passage obligé chaque année et un rituel que de ramener un de leur jeu à ma fille 😊. Et il me semble qu’un nouveau jeu qui vise les adultes devrait bientôt sortir, j’ai hâte de vous faire découvrir tout cela !

Puis, Tournesol nous a réservé une table à 17h pour tester le jeu ICE de chez This Way ! Ce jeu avait été présenté en avant-première en 2023 et il était à nouveau présenté cette année. Dans ce jeu, nous représentons des explorateurs qui devront creuser la glace à la recherche de ressources ou reliques anciennes bloquées dans le permafrost. Le but étant de ramener des artefacts légendaires pour augmenter la renommée de notre guilde. Car chaque joueur joue un explorateur issu d’une guilde différente avec des pouvoirs spéciaux, ce qui rajoute davantage d’asymétrie au jeu. D’ailleurs il me semble que le professeur Tournesol à prévu de vous en parler plus longuement dans son retour du festival !

 

 

Il est déjà la fin de la journée au festival, mais pas des jeux pour nous. En effet, nous profiterons de la soirée pour jouer à Empire’s end de chez Lucky Duck Games qu’on avait découvert à Vichy avec Tournesol -> on vous en a parlé ici.

De même on a fini la soirée sur Heat que notre ami Trollinet vous a expliqué en long en large et en travers avec ses excellentes vidéos explicatives ICI.

Nous arrivons donc au samedi, un peu fatigué mais toujours déterminé pour cette dernière journée complète au FIJ 2024. Faute de Château Blanc, nous ouvrons la journée par une partie de Donjons de chez Sylex. Ce jeu issu de l’univers de la BD éponyme, vous met dans la peau d’un gestionnaire de donjon et de monstres. Une fois encore, le brave Tournesol vous prévoit un retour aux oignons sur ce jeu. D’ailleurs un grand merci à l’équipe d’animateurs de chez Sylex qui ont communiqué une énergie folle malgré la fatigue.

 

 

Comme les autres jours, l’équipe se scinde et c’est le moment pour moi de me rendre au stand professionnel Néoludis afin de découvrir les nouveautés de chez Lucky Duck Games prévues pour cette année. Plusieurs jeux ont d’ailleurs attiré mon attention, et notamment Atlantis Rising (sortie prévue en mars 2024).

Dans Atlantis Rising, vous incarnez des chefs de l’Atlantide, île merveilleuse qui est en train de courir à sa perte. La montée des eaux est inéluctable et bientôt il n’y aura plus de terre pour accueillir la population. Un seul espoir, la construction d’un portail vers un lieu prospère loin de la colère divine où votre peuple pourra prospérer. Pour se faire, il va falloir construire un certain nombre d’éléments et mutualiser des ressources afin de réussir cet objectif commun. Surfant sur la vague de son grand frère Empire’s End, Atlantis Rising est ce coup-ci un jeu catastrophe coopératif où la communication et la coordination de vos actions seront un enjeu majeur de la réussite de votre mission. Ce fût d’ailleurs au cours d’une partie que j’ai pu retrouver Vodka, chuchoteur en chef et coordinateur national des tournois d’Arackhan Wars en France. Une belle surprise et un beau moment de partage, l’occasion aussi de parler de la coupe de France d’Arackhan Wars qui aura lieu cette année à Octogônes au Double Mixte de Villeurbanne les 19 et 20 octobre.

 

 

J’ai également pu découvrir Wonderland’s war, jeu complètement asymétrique dans l’univers d’Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll. Dans ce jeu, nous incarnons un personnage iconique de l’univers qui possède ses propres talents. Le jeu se décompose en plusieurs phases : le thé où l’on va pouvoir récupérer des cartes tout en évitant de sombrer dans la folie ; et la guerre pour conquérir des territoires du pays des merveilles. C’est un jeu de bag building, de pose d’ouvriers et de majorité avec une mécanique assez singulière pour être soulignée. Sortie prévue pour avril 2024.

 

 

Également au programme Hollywood 1947, jeu de la gamme Façade Games qui fait suite à Bristol et Tortuga, et qui se présente lui aussi sous la forme de livre. On garde ici le principe du jeu à rôles cachés. La guerre mondiale est terminée mais les prémices de la guerre froide sont présents. Hollywood est en plein essor mais la guerre de propagande fait rage au sein du monde du cinéma. Dans ce jeu, vous incarnerez soit un communiste, soit un patriote américain ; mais en plus vous aurez un métier dans le milieu du cinéma qui vous donnera un pouvoir particulier (metteur en scène, preneur de son, acteur…). Le but du jeu sera de produire 4 films sous bannière soit communiste soit patriotique. Chaque manche se décompose en 3 parties : la production, le montage et l’avant-première. Au cours de cette dernière manche, chaque joueur devra voter pour un courant de pensée, ces votes seront face cachée. Ensuite, on mélange les votes et on en retire 1. Puis on regarde la majorité pour attribuer le film. Du très bon à venir et des retours des animateurs, c’est leur préféré de la gamme. Sortie prévue pour Avril 2024 aussi.

 

 

A paraître aussi, Divinus. C’est un jeu d’opposition en campagne entre Dieu Nordique et Dieu grec. Le but étant de s’attirer les bonnes faveurs d’un côté ou de l’autre et remporter sa place au sien du panthéon. C’est un jeu campagne donc avec 12 épisodes. Il y a de la pose de tuiles mais également de l’amélioration de dés en fonction de l’évolution de la campagne et des objectifs, afin de faire tourner la chance en votre faveur. A noter qu’il existe des packs de recharge afin de recommencer la campagne si besoin, avec également une application qui sauvegarde la progression et les réussites de chacun au cours de la partie. Sortie prévue en Juin 2024 avec son extension Shadow of Yggdrasil.

 

 

Petite mise à jour aussi sur le jeu Paper App Dungeon, un jeu d’exploration de donjon sur carnet. Je vous en avais déjà parler l’année dernière ici. Le jeu est composé d’un carnet et d’un crayon qui fait aussi office de dés à 6 faces. Chaque carnet est unique et propose une aventure différente. Le jeu qui devait sortir année dernière est dans les bateaux et devrait normalement sortir sous peu (prévision début Avril 2024).

Enfin dernier jeu ayant retenu mon attention : Toriki. C’est un jeu coopératif familial de survie legacy. Nous jouons des naufragés sur une île déserte qu’il va falloir explorer pour survivre. A chaque tour, il faudra décider qui fait quoi, qui ira prendre du bois, qui cherchera de la nourriture… Le petit plus du jeu se trouve dans l’observation des tuiles du plateau qui pourraient vous donner des indices pour trouver certaines choses. Les cartes présentes dans le jeu sont munies de QR code et pourront être assemblées si besoin pour faire progresser l’histoire ou améliorer ses équipements (un peu comme Kids Chronicles). Le jeu sera en plus fourni avec un journal d’observation de la flore et de la faune qu’il faudra compléter au fur et à mesure de ses déambulations sur l’île. Pas de date de sortie prévue mais un jeu familial très prometteur.

 

 

Cette année à aussi fait la part belle aux conférences et c’est assez naturellement que DuponT, Yue et Tournesol sont allés assister à certaines d’entre elles. La première : « Les IA d’illustrations », une révolution est-elle en marche ? ; la seconde : « Reconnaissance du produit culturel : enjeu et état des lieux ». DuponT a d’ailleurs souhaité vous faire un retour sur ces conférences qui sera bientôt disponible sur le site.

De mon côté je continuais mon parcours au sein d’un festival bondé mais agréable. Tournesol m’avait parlé de 2 jeux qui semblaient assez sympas, à savoir Vale of Eternity et Dorfromantik. Je me suis dirigé d’abord vers le premier venu.

Vale of Eternity est un jeu de Mandoo Games distribué par Blackrock Games. Dans ce jeu de cartes, vous incarnez un dresseur d’animaux fantastiques, chacun lié à une famille (l’eau, le feu, la terre, l’air et les dragons). A chaque tour, nous révélons un nombre de cartes égal à 2x le nombre de joueur. Le 1er joueur en sélectionne une puis ainsi de suite et après on repart dans l’autre sens (ex : A-B-C-D-D-C-B-A). Nous avons ensuite 2 choix : soit garder les cartes sélectionnées pour pouvoir les jouer plus tard, soit les vendre pour le prix de leur famille (vendre une carte dragon rapportera une gemme de 6, une carte terre 4 gemmes de 1…). Mais le twist du jeu, c’est qu’on ne peut avoir que 4 gemmes en même temps (de valeur 1, 3 ou 6) et uniquement 4. Ensuite nous pourrons choisir de dépenser tout ou partie de ces gemmes pour invoquer ces créatures qui aura soit un effet immédiat, soit de fin de manche, soit de fin de partie. Mais attention, la banque ne rend pas la monnaie ! On rejoue ainsi jusqu’à ce que quelqu’un a dépassé les 60 points ou que nous soyons à la fin de la 10ème manche. De la stratégie, de la planification, des choix cornéliens et une direction artistique juste folle, feront de ce jeu je l’espère un futur best-seller !

 

Photo récupérée sur le site “Une partie-une photo-une phrase

 

Après cette bien belle partie, je me suis dirigé vers le 2ème jeu à savoir DorfRomantik de chez Gigamic. Derrière ce nom presque imprononçable, se cache ni plus ni moins que le Spiel des Jahres de cette année (équivalent de l’As d’Or donné à Essen), ce qui aide à se faire une petite notoriété ! Le jeu innove par une mécanique de pose de tuile coopérative évolutive à objectifs. Ouais, rien que ça ! Pose de tuiles car à son tour nous allons devoir poser au centre de la table une des tuiles face cachée et essayer de la connecter avec celles déjà posées. Chaque tuile représente un type de terrain (ville, champs, forêt, rivière…) et certaine sont même mixte. Ensuite, nous avons en continu 3 objectifs à mener à bien, et qui correspondent au nombre exact de tuiles de même terrain à connecter entre elles (4, 5 ou 6). Coopératif car tout le monde contribue à tour de rôle à agrandir le terrain de jeu et en cas de désaccord sur l’endroit où poser la tuile, c’est le joueur actif qui a le dernier mot. Et enfin évolutif car il existe 5 boites de contenu additionnel dans la boite de jeu à débloquer selon certains objectifs et le nombre de points marqués en fin de partie. Un bon moment passé avec un groupe de joueurs venus de Dordogne, merci à vous pour cette partie. Ça nous rappelle aussi que dans jeu de société, il y a société et que c’est assez cool de partager une partie avec des inconnus qui partagent comme vous la simple passion du jeu !

 

 

Le temps passe et la journée touche presque à sa fin. Le temps de retrouver pour une partie de Magic° l’ami Akashar, tout heureux de partager sa passion du jeu avec moi. On gagne chacun un petit booster promotionnel et nous repartons une dernière fois dans les allées pour se trouver un dernier jeu à tester avant la fermeture. C’est comme cela que nous sommes tombés sur Ready, Set, Bet de chez Iello. C’est un jeu de paris de course de chevaux. Vous incarnez un turfeur à l’hippodrome qui va chercher à s’en mettre plein les fouilles. La course débute et vous avez jusqu’au moment où 3 chevaux atteignent la mi-course (symbolisée par une ligne rouge) pour finaliser vos paris. On peut parier sur plein de choses : le vainqueur, le trio de tête, la position de tel cheval à l’arrivée, la position d’un tel par rapport à un tel, le nombre de chevaux ayant dépassé 6 cases… Chaque pari réussit multipliera vos gains sur la case, ceux échoués pourront vous faire perdre de l’argent. Il existe 2 manières de faire progresser les chevaux sur la piste : soit par lancers de 2 dés de manière répétée jusqu’à la victoire d’un des chevaux. Soit par une application qui génère aléatoirement les lancers de dés et rend le jeu plus immersif. Une belle découverte, sans prise de tête pour finir cette journée de samedi finalement très dense. Un grand merci à l’animateur du jeu qui a su apporter un dynamisme fou malgré sa voix cassée ^^.

 

 

Pour finir la journée, nous irons au Hive une dernière fois histoire de partager un dernier cocktail autour d’une partie de Shit Happens. Pour les plus courageux ensuite nous ferrons une partie d’Ecosystèmes de chez Origames qu’on vous avait fait découvrir au retour de Vichy (ici). Nous avons expérimenté ce coup-ci la nouvelle version Océans qui propose de nouvelles façons de marquer des points, tout en essayant toujours d’avoir l’écosystème le plus équilibré possible.

 

Et enfin dimanche arriva, dernier jour de festival et fatalement petite nostalgie de devoir quitter les lieux après 5 supers jours. Mais il nous reste quand même une bonne matinée pour profiter et donc c’est avec cette idée que nous nous rendons sur le festival.

Avec Tournesol, nous fonçons donc en direction du stand de Boréal de chez Spiral Editions (District Noir). Dans ce jeu de cartes (et oui encore !) nous allons devoir créer une pyramide de cartes de base 4. Pour ce faire nous pourrons soit prendre une carte de la rivière disponible ou alors en réserver une pour un futur achat. Les cartes sont communes aux deux joueurs sauf celles réservées. La petite nouveauté réside dans le fait que nous ne pourrons prendre une carte que dans la zone délimitée par notre pécule qui va de 0 à 8 crédits. Certaines cartes, une fois posées, rapportent des points de victoire, d’autres peuvent intervertir des cartes au sein de la rivière. D’autres permettent de réagencer sa pyramide et chacune à une façon singulière de marquer des points en fin de partie qui se termine quand un joueur pose sa dixième carte au sommet de sa pyramide. Les graphismes quant à eux, sont vraiment excellents et font de ce jeu une opposition zen mais tactique. Jolie partie pour un jeu qui aura été complet tout au long du festival !

 

 

La suite de la matinée sera mise sous le signe de la piraterie avec d’abord un test de « Les 7 mers » de chez Critical Hut. C’est un jeu de piraterie, d’aventure, de commerce et d’exploration testé en avant-première avant la campagne sur gamefound (équivalent kickstarter) qui débutera le 23 mars. Nous avons joué une partie d’introduction qui était plutôt prometteuse. Je laisserai le soin à notre ami le Professeur de vous en parler dans un prochain article.

 

 

Nous retrouvons ensuite Yue, Akashar et DuponT pour une partie de « Traitres à Bord » de chez Savana Games. C’est un jeu à rôle caché sur le thème des pirates et c’est avec l’illustratrice en personne, Laura Bazzoni, que nous l’avons découvert. Et franchement ce fût une très bonne découverte, pleine de rires et de trahisons. Nous l’avons d’ailleurs testé avec un autre groupe pour une partie à 8, une franche partie de rigolade. Et d’ailleurs il me semble que DuponT vous a préparé un petit retour plus complet sur ce jeu !

 

 

11h30 sonnait et c’était le moment pour nos compagnons de rentrer. Nous sommes allés manger tous ensemble une dernière fois avant de se séparer. Tournesol et moi avons ensuite fini ce festival par un dernier jeu, Captain Flip de chez Playpunk, nouvelle maison d’édition cocréer par Antoine Bauza (7 wonders, Tokaïdo…). Dans ce jeu, vous allez devoir recruter un équipage pour partir en mer. Pour cela vous allez piocher un marin dans le sac puis le regarder. A ce moment vous pourrez décider ou non de retourner le pion mais si vous le faites, vous ne pourrez pas revenir en arrière. Chaque personnage a sa manière de marquer des points, soit seul, soit par rapport aux autres membres d’équipage. D’ailleurs certains personnages pourront vous aider à retourner des tuiles. Le jeu est plus tactique et plus piégeux qu’il n’y parait. La partie se termine quand un joueur à compléter 4 de ses colonnes avec des matelots. C’est accessible, rapide, mais avec une mécanique de prise de risque intéressante. Le jeu comporte également 4 plateaux différents recto-verso, de quoi varier les plaisirs. Et de quoi finir en beauté un festival d’une étonnante densité.

 

 

Nous n’étions pas venus avec beaucoup d’idées de jeux à tester, seulement se laisser aller au gré des allées et ce fût donc un festival rempli de découvertes. Le moment fort fût bien évidemment la rencontre avec Olivier San Filippo. Un grand bravo également à l’organisation du FIJ qui a su se remettre en question avec de nombreux changements au final très bénéfiques pour une expérience de festival plus qualitative.

On remarquera niveau jeu que la tendance est aux jeux au thème nature/environnement. Pour les mécaniques, les jeux à rôle caché et à beaucoup (5,6,7…) sont en vogue. Pas mal également de jeux avec des cartes. La piraterie semble aussi à la mode ces temps-ci.

Nous espérons en tout cas pouvoir continuer de participer à des festivals et vous faire partager toutes ces découvertes. Les prochaines étapes pour l’équipe seront le festival des jeux de Vichy en septembre ainsi que le festival Octogônes en octobre.

Sur ce, nous vous souhaitons une bonne journée et à très bientôt pour de nouvelles découvertes ludiques sur Gameovert.net.

 

DuponD

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