[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”] Titre : 13 indices
Genre : enquête
Nombre de joueurs : de 2 à 6
Age minimum conseillé : 8+ (moi je dirai un peu plus quand même)
Auteur : Andrés J. Voicu
Illustrateur : Giacomo Tappainer
Contenu : 30 cartes indices, 6 paravents, 6 crayons, 1 carnet de résolution (très bien fourni, sont pas radins), 8 tuiles loupe, 8 tuilles lettre, 6 tuiles top secret, règle du jeu
Format boite : 25 x 25 x 5 cm
Editeur : Gigamic
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Pour entrer dans le vif du sujet, voici le pitch de l’éditeur sur 13 indices : “Londres, 1899, la ville est secouée par d’odieux crimes dont les coupables restent introuvables. Scotland Yard est dans le brouillard et a convoqué les meilleurs détectives de la ville, dont vous faites partie, pour résoudre les affaires non élucidées. Chaque enquêteur devra utiliser son instinct pour découvrir l’identité du meurtrier ainsi que le lieu et l’arme de l’affaire qu’on lui aura confiée.“
Bon ça c’est pour le folklore, pour l’immersion. Je vais tenter de vous expliquer les rouages de 13 indices qui sont, vous allez le voir, plutôt simples. 13 indices dispose de 10 personnages, lieux et armes rangés par couleur (donc 10 couleurs : violet, rose, rouge, vert, jaune, bleu, orange, blanc, noir et gris). Nous avons joué à trois. Chacun pour soit. Bibouzh, Poupoupidon et moi, Grobiduch. Devant nous un paravent, avec à l’intérieur, visibles seulement par nous, deux cartes reçues au hasard. On peut très bien avoir deux lieux ou deux armes, ou un personnage et un lieu etc… idem pour les couleurs.
De l’autre côté du paravent, visible UNIQUEMENT par les autres joueurs, trois cartes reçues au hasard aussi, mais correspondant à un personnage, un lieu et une arme. Peu importe la couleur. Le but est simple: deviner qui nous avons de l’autre côté de notre paravent (celui qui est visible par les autres hein), trouver notre assassin, l’arme du crime et le lieu du délit. Pour cela, il faudra poser des questions et analyser les réponses de chacun, ainsi que les questions- réponses des autres adversaires entre eux. Ça peut paraître complexe, mais c’est vraiment simple. Le plus compliqué dans tout ça c’est votre analyse et votre déduction. Prenons un exemple :
Je sais que devant moi j’ai la sarbacane (carte jaune donc) et l’arc (carte grise). Je ne sais absolument pas que de l’autre côté de mon paravent j’ai “La comtesse” (carte verte donc), le Salon (carte violette), et le poison (carte rouge). Je vais donc posé une question à mon adversaire d’en face, en posant un objet loupe, sorte de droit à poser une question : “Combien vois-tu d’armes à distance”. Mon adversaire va se baser sur les deux cartes qu’il a devant lui + celles que vous ne connaissez pas derrière votre paravent + celles du troisième adversaire (que vous voyez aussi.) Selon sa réponse, et ce que vous vous voyez, vous déduisez, petit à petit. Le but est de poser plein de questions et surtout d’arriver le premier à savoir qui on a derrière son paravent.
Vous avez aussi la possibilité, contre une loupe, de voir des indices (cartes cachées que vous retournez et donc rayez de la liste de déduction). Javoue que ce n’est pas le point le plus important du jeu. Par trois fois, nous avons résolu les énigmes sans retourner une seule carte bonus. Vous pourrez lire ici et là des gens qui comparent 13 indices à un énième Cluedo. Ok, on a bien le triptyque “Personnage, lieu et arme” (et la couleur) mais la comparaison s’arrête là. Le principe et les rouages sont aux antipodes. Dans Cluedo vous jetez des dés, ici non; vous ne voyez aucune carte des adversaires, ici oui; vous cherchez un coupable commun, ici non. Bref. Dans 13 indices, on pose des questions, on observe les regards des autres, on note et on devine.
Nous avons plutôt bien aimé 13 indices. C’est un jeu plaisant, on n’a pas le nez dans la règle en permanence, tout est simple. Et pour celles et ceux qui ont la déduction facile, il y a une petite variante pour corser l’enquête. C’est un jeu qu’on ressortira aisément lors d’une soirée. 13 indices est sympatoche ! Si j’avais quelque chose à redire, c’est la piètre qualité de la partie plastique du paravent qui supporte les cartes, il ne va pas tenir dans le temps et même se décoller rapidement à mon avis. Dommage, le reste est de qualité.