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Le FIJ de Tournesol 2025

par Tournesol

Bonjour à toutes celles et ceux qui nous suivent ou bien qui passent par là pour la première fois. C’est toujours avec autant de plaisir que nous venons vous conter nos aventures de ludistes dans les dédales du Festival International des Jeux de Cannes, ce afin de vous faire part de nos trouvailles et tout simplement de partager notre regard on ne peut plus subjectif sur le monde du jeu. 

Le contexte cette année en arrivant à Cannes : ce fût une année encore très riche sur le plan ludique, toujours boostée pour ma part par une intense vie associative me permettant d’assouvir cette passion régulièrement, de me rendre à des festivals locaux en tant que participant ou bénévole, ou encore d’organiser des campagnes sur des jeux qui s’y prêtent. 

Je note aussi une évolution dans ma manière d’aborder les jeux. Si j’ai beaucoup souhaité découvrir de nombreux titres différents jusqu’ici, je souhaite davantage approfondir les chemins que j’aime. Cela consiste par exemple à plutôt jouer aux jeux que j’apprécient le plus, ou encore m’assurer que je ferais vivre les jeux que j’achète, mais aussi limiter le nombre de jeux experts vers lesquels je me tourne au regard du temps d’investissement qu’ils demandent (et que les journées ne font que 24h, et les semaines 7 jours, et que j’ai besoin de dormir bordel… bref, vous connaissez). 

La question du trop et des limites est une thématique très en vogue, dans la société en général et le monde du jeu n’y coupe pas, à fortiori dans les années que nous traversons. Le mot « surproduction » étant cette année encore sur toutes les lèvres. 

Ainsi, cette revue du festival, je souhaite la placer sur le terrain de la sobriété et de l’efficacité. Ne vous parlez que de ce qui a vraiment compté en nous procurant des émotions ludiques. Alors c’est parti ! 

Ambiances et jeux 

Histoire de vous immerger un peu, le Fij c’est d’abord un trajet en train, et donc des parties sur ce qu’on trouve de place sur les tablettes Sncf. Cette année, j’ai pu me refaire un avis sur Sea Salt and Pepper, et, lors de notre correspondance, initier mes acolytes à BombBusters dont je vous parlerai dans un article dédié. 

Le Fij c’est une arrivée à Cannes qui émoustille toujours, en retrouvant nos repères, et bien sur le palais des festivals tout nouvellement habillé des immenses annonces des éditeurs. 

Cette année, grande joie : le festival dure encore plus longtemps. De quoi profiter encore plus, en se pressant encore moins. Le soleil est avec nous toute la semaine, de quoi régulièrement profiter de la plage pour faire des pauses et éviter le mindbug (mais pas trop). Dans tous les cas, on ne finit pas de goûter aux conditions exceptionnelles de cet évènement particulièrement bien organisé cette année. 

Le FIj c’est bien évidemment ses dizaines d’allées occupées par de nombreux éditeurs, c’est aussi plusieurs étages, dont l’un d’eux est totalement occupé par le mastodonte Asmodee, mais aussi des espaces privés d’éditeurs phares, ou encore des salles dédiées à des conférences multithématiques sur le monde du jeu. Cette année, les thématiques ont tourné autour des dessous de la fabrication de jeux et de son évolution au cours des années, de la surproduction nous l’avons dit, mais aussi de l’intégration du jeu dans le monde du soin psychique. Certaines sont disponibles sur la chaine Youtube d’Un Monde de Jeux. 

 

Thésauros : un départ en fanfare

Je casse le suspens immédiatement, tant pis pour les règles de la scénarisation, la grosse pépite ludique de festival, nous l’avons connu dès le premier jeu testé ! C’est d’autant plus surprenant qu’il ne faisait pas du tout partie de nos listes, et que nous nous sommes simplement laissé porter par l’enthousiasme de collègues joueurs croisés le matin même sur le stand de Super Meeple.

C’est tout simplement par un des trois associés historiques de la célèbre boite d’édition que nous nous sommes fait expliquer le jeu, avec une verve et un enthousiasme communicatif.

Dans Thésauros, jeu dense autant le dire tout de suite, nous incarnons des sociétés de chercheurs de trésors prêt à tout pour gagner un max de flouz de façon principalement honnête mais pas que. Vous allez devoir équiper vos zodiaques, aller en mer, plonger de façon plus ou moins profonde pour récupérer des coffres, ou même buter des requins (ah, ce thème nature…) pour enfin revendre vos butins au musée.

Le jeu se compose en une répétition de phase, la première et déjà originale, consiste à programmer nos actions en répartissant notre argent dans les différentes catégories représentées sur notre plateau personnel et qui vont correspondre aux emplacements respectifs sur l’immense plateau de jeu, où il s’agira dans un second temps de placer ses ouvriers. Seconde originalité, vous avez un ouvrier expert qui booste l’action choisie, alors que les autres sont de simples employés : cependant, ils peuvent augmenter en compétence s’ils participent à l’action du même lieu que l’expert dont il tire projet de l’expérience. Nous avons beaucoup aimé cette logique narrative de l’augmentation en compétence.

C’est d’ailleurs globalement l’immense point fort du jeu : tout est logique en permanence, à la fois narrativement et mécaniquement. C’est fluide, c’est fun, et on oublie rapidement qu’on est sur du jeu expert. Pour ma part, la thématique recherche de trésor j’adore, le matériel est chouette, et on a même une histoire de caisse noire qu’on peut choisir d’alimenter régulièrement pour soudoyer les autorités (oui dans un jeu c’est un point positif). Une variante avec des mercenaires est comprise dans la boite et promet encore plus de fun.

Nous avons tous été très emballés, et en cette veille de cérémonie des As d’Or 2025, on avait déjà la tête en 2026 (- ;

Star Wars Rivals : les figurines sont trop mignonnes. 

« C’est une blague ? Un jeu Star Wars ? Non mais comment t’as pu plonger dans un énième jeu à licence, avec en plus de l’achat de booster à l’aveugle ? Quelle arnaque ! ».

Oui, oui, je baisse la tête mais en même temps pas tant que ça car il faut le reconnaitre : ce jeu est très fun….   Et les figurines sont trop mignonnes ! (Je rebaisse la tête). 

Dès que je suis passé devant, j’ai rapidement reconnu la mécanique principale calquée sur Marvel Snap : du un contre un, dans lequel vous avez une armée (ici de 3 combattants) que vous placez successivement et chacun son tour sur l’un des trois lieux à remporter. Celui qui a le plus de points d’influence sur chaque lieu le remporte. Les lieux peuvent amener des conditions variables, et vous disposez de cartes d’actions affiliés aux personnages de votre armée (une seule par manche) qui peuvent modifier la donne. Petite originalité, c’est une fois que vous aurez chacun placé vos trois figurines que vous tirerez un dé commun pour déterminer quels sont les lieux qui sont à gagner ce tour. 

La partie se termine lorsque les 12 lieux en jeu sont remportés, puis on fait le total des points de victoires. 

Simple, efficace, rythmé. J’aimais beaucoup le système sur appli et il est adapté de façon très judicieuse en jeu de société, dans un univers que j’apprécie. 

Et en plus les figurines sont trop mignonnes.

Antoine Bauza, chambre 413. 

Avant de poursuivre sur notre palmarès de découvertes, impossible de ne pas mentionner cette très chouette rencontre avec Antoine Bauza, célèbre auteur de jeu et à présent éditeur. L’interview vous sera retranscrite par notre ami DuponD dans un article dédié. Des échanges riches et une personnalité simple et accessible. Ces interviews sont à chaque fois une occasion d’approfondir notre connaissance des coulisses de la fabrication des jeux, dont je prends de plus en plus conscience de la valeur d’objet culturel en tant que tel, ainsi que de l’importance de chaque rôle dans la chaine de création. 

Antoine Bauza concourrait d’ailleurs en tant qu’éditeur à la catégorie Grand Public des As d’Or avec Captain Flip, ce qui permet une transition toute trouvée avec la cérémonie et les trophées de cette année, toujours très commentés. 

Une cérémonie particulièrement réussie avec en point d’orgue le passage d’une humoriste qui en connaissait un rayon sur les jeux et a fait mouche de nombreuses fois. Personnellement, je garde la très bonne vanne : « N’oublions pas que Sankoré, pas de k-pop », un bijou !

Pour l’anecdote, on n’a pas pu avoir d’infos si Mr Bauza, ou des sosies, se sont rendus au Majestic après la cérémonie. Notre cellule investigation étant focalisée sur l’affaire Odin. 

Niveau récompense, le jury a globalement pris tous les contre-pieds par rapport aux favoris des différentes catégories. DayBreak, Harmonies, et Captain flip sont donc repartis bredouille, au profit de Kutna Hora, Behind et Odin. 

 

Odin ou Le gout des débats fût-ils utiles 

Bon, on l’avoue, l’annonce d’Odin a fait des remous au sein de l’équipe et a fait vriller mon pendule quelques instants. Après Trio l’année dernière, cela donne le sentiment d’un changement de repère dans cette catégorie, où l’on comprend qu’il s’agit effectivement de primer ce qui sera susceptible de parler au plus grand nombre, au risque d’un sentiment d’aller au plus simple. C’est une façon de concevoir cette catégorie, qui pourrait peut-être risquer de réduire les initiatives de mécaniques plus aventureuses. J’aime rappeler que précédemment, ce sont des jeux tels que les Aventuriers du Rail ou encore 7 Wonders, qui remportait cette même catégorie.

Mais une fois posé cela, plusieurs choses sont à noter.

Déjà, Odin est un jeu qui fonctionne effectivement bien. Il a clairement donné un gout de reviens-y à l’équipe. Et si on aurait peut-être préféré valoriser des mécaniques plus originales, peut être que l’effet de sa victoire se comprend par un autre élément. 

En effet, depuis l’introduction de la catégorie initié en 2021, la catégorie grand public s’est par principe d’autant plus resserrée sur des jeux plus légers, mais tout en restant la catégorie phare de la remise de prix. Un peu comme si elle restait symboliquement le prix du Meilleur Jeu. C’est celui que la presse mettra en avant et qu’on retiendra.

Et à mon sens, cela est dommage que ce soit forcément le jeu Grand public qui représente le Meilleur jeu de l’année. Il y aurait alors, peut-être, une nécessité de plancher de nouveau sur la mise en lumière des jeux. Est-ce que la catégorisation par densité est-elle encore pertinente ? Pourrait-on en entrevoir d’autres, et pourrait-on imaginer un prix du meilleur jeu qui puisse être transversal à toute catégorie ?

Il n’y a de toute façon aucun système parfait, il y aura toujours débats sur ces sujets et tout cela n’a au fond pas tant d’importance.

Il me semble surtout nécessaire de célébrer les années que nous vivons avec le maintien d’un niveau qualitatif moyen des jeux incroyablement élevé !

Les conférences qui ont lieux dans le cadre du festival, sont d’ailleurs là aussi des occasions de confirmer que les maisons d’éditions sont truffées d’authentiques passionnés de jeux.

Mais revenons au principal, nos pépites 2025.

 

Regicide : coupez la tête à ceux qui n’y jouent pas

« Mais y a qu’à acheter un jeu de 52 cartes classiques et pour moins cher ? »

Raaaa, que je n’ai entendu cette réflexion par ceux qui approchaient ce jeu sans vraiment l’avoir testé. Partez les gens, loin, très loin, vous m’agacez. 

N’étant pas féru de tester les jeux sur BGA, j’attendais son test physique sur le FIJ pour me faire mon idée de ce qui m’apparaissait comme une très belle promesse. 

On a effectivement un simple jeu classique de 52 cartes, totalement coopératif, dont les 12 têtes (chaque valet, puis chaque dame puis chaque roi), sont nos ennemis à abattre.

Pour ce faire, chacun joue à son tour une carte, dont la valeur en point fait autant de dégât à l’ennemi en cours, à quoi s’ajoute le pouvoir de son signe. Cœur et carreau nous permettent de nous restaurer, d’un côté en reprenant dans le paquet des cartes de la défausse et de l’autre en repiochant des cartes, les piques sont des boucliers et les trèfles doublent la valeur d’attaque. D’autres aides comme les As ou les jokers ne sont pas de trop pour survivre. 

Une fois le tour du joueur terminé, si l’ennemi en cours n’est pas vaincu, il bastonne en retour et il faut défausser autant de points que sa force.
Autant vous dire que la défaite peut survenir très vite. Globalement, vous perdrez, vous perdrez encore et puis encore plusieurs fois. C’est tout le sel de ce tout petit jeu très malin, qui crée très vite dans le groupe de joueur une réflexion commune pour tenter diverses stratégies.
Et puis je vous pose la question, qu’est-ce donc qu’un jeu coopératif qu’on gagne ? Un jeu à revendre. 

J’ai en tout cas craqué pour ce petit jeu que l’on peut sortir et expliquer très rapidement à de nombreux types de joueurs. Et oui j’ai déboursé la totalité, rendez-vous compte, des colossaux onze euros que coute ce jeu de 52 cartes, qui iront, en trop faible part comme toujours, dans la poche de créateurs de jeux qui ont su faire simple et efficace ! 

Donc vraiment, allez plus loin les gens…


All star Draft : du concentré de fun !

Et dire que des jeux aussi fun se créent en Isère. Et merci aux équipes de Palladis Games qui ont su éviter les clichés relous en ne se basant pas sur un jeu de résolution de faits divers, et créent la surprise en choisissant l’autre passion du département : les sports d’hiver ! 

Ici on atterri en pleine ligue de Hockey nord américaine dans un jeu basé bien évidemment sur la mécanique du draft.

Au cours des 3 premières manches du jeu vous allez créer 3 équipes de hockey qui vont participer à un certain nombre de matchs dont les caractéristiques de scoring varient de l’un à l’autre. Il sera parfois plus intéressant de remporter le match ou inversement rechercher une vraie équipe de bras cassés. 

Les cartes représentants les hockeyeurs ont une couleur, un chiffre et parfois un badge. Le but étant globalement de faire des séries identiques avec parfois des variantes tel un full ou une suite. 

Mais attention, au cours de ces 3 manches de sélections et de matchs, il faudra avoir un horizon en tête : les play-off. Véritable point d’orgue du jeu, ils sont l’occasion d’empocher un gros scoring dans un tournoi à élimination directe. Les joueurs réunissent toutes leurs recrues collectées jusqu’ici et proposent à chaque round l’équipe qu’il pense suffisamment fortes pour ne pas finir dernier et être éliminé, et ce jusqu’au duel final. 

Un vrai moment de fun pour un jeu dynamique avec une part de stratégie mais qui se rapproche sûrement plus encore d’un jeu d’ambiance promettant une tension jusqu’au bout.
Le design des cartes est très chouettes en rappelant pleinement les codes de la NHL tout en apportant une touche humoristique. 

C’est paradoxalement l’été 2025 qu’il faudra attendre pour sa sortie. De quoi aller faire des sports de montagne près de Grenoble. Mais prudence quand même…


Premier de cordée (si ça c’est pas de la transition, je ne suis pas journaliste…)

Là encore c’est au hasard des discussions au cours du festival que l’on m’oriente vers ce jeu situé dans une zone où je ne vais jamais : les jeux pour enfants. Non mais comme si les jeux c’était fait pour les enfants… Bref, passons ce débat. 

Premier de cordée est un simple jeu en bois composé d’une pyramide représentant une montagne à escalader, et parsemées de trous indiquant des anneaux de fixation. Dans ce jeu à deux joueurs répartis des deux côtés de la montagne, chacun dispose d’une équipe de 5 grimpeurs encordés les uns aux autres et symbolisés par des rondins de bois que l’on insère justement dans les trous précédemment cités.
Les deux équipes démarrent en bas de la montagne et chacun son tour, les joueurs peuvent déplacés l’un de leur grimpeur vers un autre trou/anneau aussi loin que sa corde lui permet. Si cela déloge un grimpeur adverse et le fait donc chuter, celui-ci n’aura globalement pas trop le choix de jouer ce grimpeur au tour suivant, car si deux membres d’une cordée sont hors d’un trou c’est une partie perdue ! 

Le gagnant est celui qui parvient à accéder au sommet de la montagne, avec obligation de passer par un des deux checkpoints de mi-chemin situé sur les côtés. 

Premier de cordée fait partie de ces petits jeux manuels basés sur une idée simple mais redoutablement efficace. Le jeu pousse à chercher, à se représenter la situation de la cordée adverse dont ne voit que les rondins de bois sans en connaitre l’ordre et donc les latitudes possibles.  On a eu la chance de jouer sur la version géante ce qui n’a fait que redoubler l’aspect ludique. 

 


Fate Flip : le héros dont vous êtes l’aventure

Je termine cette revue des nouveautés par un jeu auquel je n’ai pu joué de part sa catégorie mais qui finira très certainement dans ma ludothèque à sa sortie prévue en avril de cette année.
Fate Flip est une série de jeux narratifs dans lequel vous opérer de nombreux choix tout au long de l’aventure et qui modifieront les évènements suivants, soit immédiatement ou plus tard. Encore un me direz vous. Certes, mais étant totalement fan de ce genre cela ne peut qu’éveillez ma curiosité qui n’a fait que grandir quand on vous annonce 13 fins différentes ! Ce titre semble clairement approfondir le genre, en découpant d’ailleurs astucieusement l’aventure en 3 chapitres, permettant de séquencer votre partie et éviter un effet de longueur trop important sans sacrifier la profondeur de l’histoire. Comme son nom l’indique, vos choix se matérialiseront souvent par la décision de retourner la carte ou non (j’en suis déjà crispé à l’avance…).

J’ai pu approcher le matériel et les cartes, et le travail d’écriture et d’illustration est très prometteur. A l’approche de ce jeu, on a évidemment une pensée pour la très belle série des Cartaventura ainsi que celle plus récente des Back Stories.

Dans le premier titre de Fate Flip, il s’agit de survivre sur une île perdue suite à un naufrage. D’autres titres sont déjà dans les cartons. On a l’eau salée à la bouche ! 

 

Dans cette revue, je ne vous ai pas parlé de toutes les belles découvertes de Fij,  aussi parce que mes acolytes s’en chargent dans leur propre article que je ne peux que vous conseillez de parcourir. Il serait dommage de vous privez des découvertes d’un Flip 7, ou encore d’un Zenith dont les sensations sont là encore surprenantes !

 


Suivi des pépites passées

Voici une rubrique que j’aime alimenter à chaque festival, dans laquelle je viens vous donner des nouvelles de jeux qui continuent leur chemin, qu’ils soient encore en fabrication, ou bien qui se voient doter d’extensions. 


Mindbug : la revanche par les fruits

Grosse actualité pour Mindbug tout au long l’année. Après la sortie de l’application sur Steam et smartphone en novembre (oui j’ai été occupé à cette période-là), voilà une nouvelle édition sur une thématique de bataille de fruits. Jamais l’humour et le design des cartes n’aura été aussi travaillé et l’on retrouve ici une nouvelle mécanique : certaines cartes arrivent en jeu avec des points d’action qui fonctionnent comme un compte à rebours : le joueur en retire un à chaque tour et cela déclenche un effet à leur épuisement. Et comme toujours, des effets de type What the F…, signature de l’ensemble de la gamme.

Pour ceux qui ont suivi mes aventures l’année passée, sachez que j’ai retenté le tournoi du Fij et quelle drôle de surprise de retomber sur les mêmes joueurs en culottes courtes, dont j’avais gardé un souvenir… comment dire… fugace. 

Si je n’ai rien pu faire contre d’autres joueurs aux ambitions internationales, je suis ravi d’annoncer que l’honneur a été vengé. Je l’ai dit, les jeux c’est pas fait pour les enfants. 


Transperceneige

Ce train n’existe pas dans la réalité mais l’aventure de backeur sur Kickstarter c’est un peu comme un voyage dont vous ne savez pas si vous en ressortirez vivant. Le train a bel et bien failli dérailler mais reste en piste. L’équipe de Rose Noir Edition était présente sur le Fij pour faire tester ce qui devrait être les derniers ajustements de la mécanique de jeu avant production. Ils ont passé une grosse partie de l’année dernière à remanier l’équilibre dont l’un des gros points de difficulté résidait dans l’hégémonie du wagon doré pour la collecte de points de victoire. 

Ils en ont aussi profité pour modifier à la marge le design des paravents mais l’ensemble garde le même aspect. 

On espère vivement le voir naître bel et bien au cours de l’année pour pouvoir vous en faire un retour complet d’ici le prochain Fij. 


La bulle du Fij 2025 a tenu ses promesses

Ça n’est pas en train cette année mais bien en voiture que je retourne chez moi au terme du Fij 2025. Après cinq jours complets dans cette bulle de jeux, c’est avec des envies plein la tête et de beaux moments partagés que nous quittons la ville. Comme beaucoup de festivals en tout genre, le Fij donne cette sensation de bulle consacrée à une passion en compagnie d’autres passionnés. Une vraie pause de la vie ordinaire et une sacrée bouffée de dopamine. 

L’organisation de cette année, globalement très saluée, a participé à cela. Un grand merci aux équipes du festival ainsi qu’à toute l’équipe de Gameovert. 

 

Tournesol

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