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FIJ 2025, la suite…

par Dupond

Bonjour à toutes et à tous. Aujourd’hui nous continuons notre retour sur le Festival International des Jeux de Cannes 2025. La première partie est déjà disponible ICI.

Nous nous étions arrêtés à la très dense journée du jeudi et allions poursuivre nos déambulations avec la journée du vendredi, tout aussi bien remplie.

 

En effet, une journée bien dense nous attendais. L’objectif premier était de faire une partie de Daybreak, jeu nominé aux As d’Or Expert et vainqueur du Kinnerspiel des Jahres. Malheureusement peu de table de disponible à notre entrée. Nous avons donc décider de tenter notre chance sur le stand As d’Or mais là, pas de table de Daybreak. Qu’à cela ne tienne, nous décidons de tester les lauréats des catégories tout public et initié, à savoir Odin et Behind.

Odin est un petit jeu de pli de Gary Kim, Hope S. Hwang et Yohan Goh, dans lequel il va falloir essayer de se débarrasser de sa main. En effet, à chaque tour, il faudra poser une ou plusieurs cartes dont la valeur est supérieur à ce qui a été déjà posé. Je m’explique : si vous avez de poser sur la table un 8 admettons, il va vous falloir jouer soit un 9, soit deux cartes identiques (deux 1 par exemple qui font 11) soit deux ou plusieurs cartes de même couleurs (un 1, un 2 et un 3 vert par exemple qui vont 321). Après cela, on récupère une des cartes qui était déjà poser sur la table et on défausse le reste. Ne reste du coup sur la table que les cartes que nous venons de poser. Puis on continue le tour jusqu’à ce que personne ne puisse jouer ou au contraire, qu’un joueur a toute ses cartes de la même couleur. On compte alors le nombre de cartes restants dans les mains de chacun qui se traduit en point. Le premier arrivé à 15 points met fin à la partie et celui qui a le moins de point l’emporte. Pas de gros coup de cœur dessus mais finalement agréablement surpris par cette partie.

 

 

On change complètement d’ambiance avec Behind. Ce jeu de Cédric Millet édité par KYF Editions est un jeu coopératif de déduction. En effet, il va falloir remettre en place un certain nombre de tuiles en un tableau cohérent et logique. Une fois cela fait, on va retourner les cartes et vérifier si nous avions juste car le verso devra former une illustration. Les règles sont très simple mais les scénarios se complexifient de plus en plus. De bonnes prises de têtes en perspectives et une proposition audacieuse qui nous a plutôt plus.

 

 

Pas le temps de trainer et avant le repas nous partons à une partie de Pina Coladice, jeu de Yann Dupont et édité par Iello. Ce petit jeu d’ambiance est un mélange entre le Yams et le morpion. En effet, comme le Yams, il va falloir réaliser des combinaisons avec des dés. Ensuite, si la combinaison est réalisée avec au maximum 3 relances, nous pourront placer un token sur un dessous de verre correspondant à ladite combinaison. Ces dessous de verre sont disposés en 4×4 sur la table et la but sera de mettre un token sur 4 sous-bocks consécutifs afin de remporter la partie. Dans le cas contraire, le premier arrivé à 20 points déclenche la fin de partie, et après un ultime tour, celui qui a le plus de points l’emporte. Un jeu simple et efficace à l’apéro !

 

 

La journée avance et pendant que Tournesol part assister à une conférence, nous allons avec DuponT et Akashar sur le stand pro Néoludis, devenu lieu incontournable ces dernières années pour découvrir certaines nouveautés d’éditeurs comme Super Meeple, Lucky Duck Games, Origames…

C’est ainsi que, dans un premier temps, nous avons testé avec Akashar le jeu Balconia que j’avais énormément envie d’essayer depuis le début du festival. Dans ce jeu à 2 de Paul Schulz édité par Origames, nous allons devoir reconstruire un immeuble en opposition avec son adversaire, afin de marquer le plus de point en fin de partie. A chaque tour, nous allons tirer au sort un numéro correspondant à un balcon. La personne qui tire au sort récupère donc le balcon, regarde ses 4 faces, et le pose sur un support de telle sorte qu’il ne laisse que 2 faces possibles à placer à son adversaire. Ce dernier prend le balcon, en regarde les 4 faces puis choisi une des 2 faces qui lui ont été laissé disponibles afin de placer ce balcon adjacent à un déjà poser. Et ainsi de suite tout au long des manches. Chaque balcon possède sa manière spécifique de scorer, que ce soit en comptant le nombre chats autour du balcon, le nombre de fleurs dans la rangée à droite de ce balcon, de cœurs totaux dans l’immeuble… Une partie qui en amène une autre, puis une autre. Le matériel est vraiment sympa (nous avons joué avec la version xxl) et l’idée plutôt originale. Pas de déception de mon côté et une belle partie !

 

 

Dans un autre registre, nous avons essayé Hutan, jeu de Asger Harding Granerud et Daniel Skjold Pedersen (auteurs entre autres de Heat et Flamme Rouge) et édité par Lucky Duck Games. Dans ce jeu qui rappelle Cascadia du même éditeur, il va falloir créer la plus belle diversité possible au sein de son plateau. A son tour, nous allons sélectionner une carte qui va nous donner des fleurs à disposer sur son plateau. Le but, remplir les différents territoires avec le même type de fleurs afin de marquer un maximum de points. Chaque enclos complet rapporte des points, mais chaque enclos incomplet ou avec des fleurs de couleurs différentes nous en fera perdre. Le petit plus : à chaque fois que l’on met une fleur sur une identique déjà placer, nous pouvons à la place y poser un arbre qui rapportera des points. Et une fois qua chaque case du territoire comporte un arbre, à ce moment-là, la dernière fleur qui aurait dû nous permettre de poser un dernier arbre se transforme à la place en animal pour marquer plus de point mais aussi cela va nous permettre de disposer des fleurs sur les cases adjacentes à notre animal au moment de sa pose. Malgré le petit manque d’originalité, des règles rapidement assimilées, un très beau matériel et de quoi refaire beaucoup de partie font de Hutan un très bon jeu.

 

 

Nous retrouvons ensuite Tournesol mais perdons Akashar pour la suite où nous testons tout d’abord Flip 7, jeu de stop ou encore d’Eric Olsen et édité chez Catch Up Games. Très belle surprise de ce festival, DuponT vous en parlera plus longuement dans un prochain article.

Petit détour ensuite vers All Star Draft, un jeu de Marco Schaub et édité par Palladis Games. Là aussi une très belle découverte dans ce jeu de draft où il va falloir créer son équipe de Hockey afin de remporter diverses manches de saison régulière dans différents stades (qui ont tous leur manière de marquer différente) puis d’utiliser ces équipes pour les playoffs, pourvoyeurs importants de points. La tension est palpable tout au long de la partie et le côté playoff rabat toutes les cartes car ce sera le plus gestionnaire ou au contraire le plus audacieux qui remportera la partie. On peut sélectionner chaque carte pour son numéro, son animal ou son symbole afin de créer des combinaisons de 2, 3, 4 ou 5 cartes. Mais attention, en playoff, il faudra après chaque tour retirer 2 cartes de son équipe de 6 joueurs et donc il faudra juger quels risques prendre, quelles cartes gardées… Un très bon moment là encore !

 

 

La journée au festival se terminera par 2 derniers jeux. D’abord un test avec Tournesol de Kyoto No Neko, jeu de Cédric Millet et édité par Matagot dans lequel nous allons jouer des chatons qui vont devoir réaliser plusieurs objectifs afin de remporter la partie. Lors de son tour, nous pourrons faire jusqu’à 3 déplacements en s’arrêtant sur chaque case que nous traversons. Nous aurons ainsi la possibilité de réaliser la rencontre sur cette case, ou l’esquiver. SI nous réalisons la rencontre, que ce soit en cas d’échec ou de victoire nous mettons fin à notre tour. Pour emporter une rencontre, nous allons comparer nos aptitudes dans un certains domaine avec la difficulté de la rencontre dans ce même domaine. Une victoire nous rapportera des bonus mais en cas d’échec, nous pourrons faire progresser la caractéristique concernée par la rencontre. Ainsi le chat apprend et devient plus compétant dans un domaine. Le jeu est plutôt simple et même si la mécanique est intéressante et le thème bien rendu, il nous a paru plus convenir à un jeu familial limite enfant qu’à un jeu plus poussé. Du coup nous sommes restés sur notre faim avec ce jeu qui a pourtant beaucoup buzzé lors des différents festivals, notamment Octogônes à Lyon.

 

 

Et enfin pour terminer cette journée nous avons rééchanger Tournesol par Akashar afin de tester For a Crown, jeu également nominé aux As d’Or catégorie tout public.

C’est un jeu de chacun pour soi, avec des coups fourrés à souhait où le but sera de survivre à ses adversaires et garder finalement plus de rubis que les autres. Car oui, ici pas de coopératif, c’est chacun pour soi et de manière très violente. A chaque tour, nous allons pouvoir acheter une carte au marché (2 au premier tour), la mettre à notre couleur et la poser dans le deck de cartes communes que nous créons tous ensemble. Nous jouons ainsi à tour de rôle puis, quand chacun à acheter sa carte (ou ses cartes au premier tour), on mélange le deck commun et on révèle les cartes une à une en jouant leur effet. Ces derniers nous permettent soit de gagner des rubis, soit d’en faire perdre à un adversaire, soit de progresser sur la piste d’influence afin de ne pas perdre de rubis lors de certaines cartes évènements, soit d’envoyer de ratons laveurs piocher dans les trésors adverses. C’est rythmé et fourbe à souhait, où les alliances d’un tour volent en éclats quelques cartes plus tard. Nous avons bien rigolé et avons passé un excellent moment avec nos compagnons de partie qui se sont très bien prêté au jeu.

 

 

Cette soirée du vendredi se terminera d’abord au Hive, point de passage obligatoire chaque année, puis à l’appartement où nous jouerons à plusieurs jeux acheté le jour même sur le festival.

Nous avons commencé par Daybreak que nous voulions tester le matin même. Comme ce jeu était sous notre radar depuis le début du festival, notre ami Akashar l’a acheté et nous avons pu y jouer.

Daybreak est un jeu de Matteo Menapace et Matt Leacock, édité par CMYK. C’est là aussi un jeu coopératif dans lequel nous allons jouer des grandes puissances mondiales qui vont chercher à régler le problème du réchauffement climatique. Chacun va disposer d’un plateau qui lui est propre avec des avancées technologiques qui lui sont propre aussi. Chacun aura sa « dose » d’émissions de CO2, plus ou moins vertes, et le but sera de réduire ces émissions ou tout du moins la transformer en énergie verte pour combler les besoins énergétiques de notre population. Tout sera une question de gestion avec à chaque tout tour des « évènements » qui viendront perturbés notre planète et nos avancées. A la fin de chaque tour nous compareront nos émissions de CO2 de tous les joueurs avec nos capacités à l’absorber (fleuve, rivières, arbres…). Le but du jeu : être à l’équilibre au moins un tour, sinon on cumule tout l’excédentaire et on fait monter la température de la planète d’autant. Heureusement nous pourrons compter sur des projets et des technologies avancées communes afin de participer le plus vite possible à la transition énergétique. Pour réaliser ces projets il faudra que chacun participe à sa manière. Une très belle découverte avec un thème très bien rendu ! Et surtout en fin de partie un beau sentiment d’accomplissement en cas de victoire !

 

 

Il était déjà tard et nous nous sommes ensuite lancé sur des petits jeux comme Captain Flip de Paolo Mori et Remo Conzadori, édité par PlayPunk. Je vous renvoie à notre article du FIJ 2024 ou avec Tournesol nous l’avions testé en avant-première sur le festival (ICI)

Nous avons aussi fait une partie d’Ecosystème version Savane (exclusivité du salon). Nous avions déjà joué à la version Forêt et la version Océan. Ici, toujours le même principe de draft où nous allons devoir construire un tableau de cartes de 5×4. Chaque placement devra être fait de manière orthogonale à une carte déjà placée. La nouveauté concerne la façon de marquer les points. Certains demanderont un placement spécifique sur le tableau de 5×4, d’autres nécessiteront de faire la plus grande chaine de cartes consécutives, d’autres d’être placées en diagonale de certains prédateurs… De quoi se creuser encore davantage la tête et promettant des parties toutes différentes les unes des autres !

Enfin nous avons fini par un Symbiose, petit jeu de cartes de Christelle et Jérémy Partinico et édité par Subverti. Dans ce jeu, nous allons placer 8 cartes face cachée devant nous de telles sortes qu’elles forment 2 lignes de 4 cartes. Puis, nous disposons une rivière de 4 cartes disponibles. Comme au Skyjo, nous allons pouvoir soit récupérer une carte de la rivière en l’échangeant avec une de nos cartes, soit retourner une de nos cartes face cachée. Le petit twist ? Les cartes sur la colonne de gauche marqueront des points en fonction de ce qu’aura votre adversaire de gauche, celle de droite en fonction de votre adversaire de droite et les 4 cartes du milieu marqueront en fonction de vos cartes à vous. Il faudra donc être opportunistes et regarder ce qui se passe chez les autres afin de marquer le maximum de points. Simple, efficace avec un petit twist en plus, une très belle découverte !

 

Symbiose, présenté en avant-première sur le festival

 

C’est ainsi que nous finissons cette riche journée du vendredi. La journée du samedi sera, elle, la dernière pour moi sur le festival, devant rentrer plus tôt cette année !

Aussi ce samedi, malgré une grande fluidité dans le festival, le nombre de tests aura été limité par le temps. Cependant j’ai pu voir plusieurs petits jeux sympathiques que je vais vous présenter de suite :

D’abord Régicide de Paul Abrahams, Luke Badger et Andy Richdale et édité par Iello. C’est un jeu de carte coopératif dans lequel nous allons devoir, à l’aide de nos cartes, battre chacune des figures du paquet de cartes. Celles-ci possèdent un nombre de points de vie et d’attaque qu’il va falloir réduire le plus vite possible afin de survivre. Chaque signe possède un pouvoir particulier : le carreau permet de piocher un nombre de carte égale à la valeur de la carte jouée (si vous jouer un 9 de carreau, vous faites 9 de dégâts et vous faites piocher un total de 9 cartes à la table), les trèfles ont des dégâts doublés, les piques sont des boucliers qui font diminuer l’attaque adverse, les cœurs permettent de remettre un certain nombre de cartes de la défausse dans la pioche. Mais attention, chaque figure est immunisé contre sa couleur et donc il va falloir bien gérer sa main et ce que l’on a pour ne pas se retrouver bloquer. Si la figure est d’ailleurs toujours présente quand vous avez posé votre ou vos cartes, et qu’il a toujours de l’attaque, vous allez devoir défausser des cartes pour contrer la valeur d’attaque de la figure (exemple : le valet après diminution par des piques, fait 8 d’attaque : vous allez devoir vous défausser de cartes pour une valeur égale ou supérieure à 8 donc un 5 et un 3, un 8, un 7 et un as…). Quand une figure est vaincue, elle finit dans la défausse et pour donc être utiliser par nos soins plus loin dans la partie ! De quoi bien se creuser la tête !

 

 

Nous avons également testé avec Tournesol le jeu Premier de Cordée, de Romain Eyheramendy et Semir Kryidy et édité par Auzou. Un jeu d’opposition entre 2 joueurs qui vont devoir faire progresser leur cordée de 5 personnes au sommet de la montagne, les déplacements n’étant limités que par la longueur de la corde. A son tour, on pourra soit déplacer une personne de la cordée dans un emplacement vide, soit (car c’est une course), pousser une personne de la cordée adverse. Car oui une des conditions de défaite est de se retrouver avec 2 personnes de la cordée éjectées. Rassurez-vous, il y a certains emplacements qui verrouillent votre position et empêche l’adversaire de vous pousser. C’était plutôt sympa et le matériel est très bon !

 

 

Du même éditeur nous avons testé Arkade, un jeu de Joan et Lucas Dufour. On a ici une représentation du jeu d’arcade Space Invaders dans lequel un joueur devrai éliminé tout les vaisseaux aliens ennemis, là où son adversaire jouera les aliens et devra progresser sur le plateau pour envahir la Terre. 2 modes de jeu : le classique en tour par tour ou chacun jette des dés pour déterminer soit son déplacement (aliens) soit la case et le vaisseau visé (astronaute) ; et le mode Arcade justement où les 2 joueurs jettent les dés en même temps et c’est du simultané. Un peu jeu pour enfant et les parents qui ravive la nostalgie des jeux de notre enfance.

Avant une dernière patrie de For a Crown avec toute la team gameovert.net, nous nous arrêtons avec Tournesol testé le jeu Heroes-Love to lie, qui contrairement à son homonyme, est un jeu à rôle caché. En effet, à chaque tour nous aurons une carte personnage en main, nous en piocherons une autre et déciderons de celle que nous allons garder. Puis nous dirons quel personnage nous sommes pour réaliser ses actions et ses bonus. Si l’on est contesté, on révèle notre personnage et soit nous avons dit la vérité et la personne qui nous contesté perd un point de vie, soit c’est nous qui perdons un point de vie. Dans un jeu où nous ne disposons que de 2 points de vie, il faudra donc être particulièrement perspicace et prudent pour confondre les menteurs. On peut aussi décider d’attaquer des monstres qui sont présents sur le plateau, également en affirmant être tel ou tel personnage afin d’obtenir des bonus de combat. Un très bon jeu de bluff et de rôle caché un peu à la manière de Oriflamme, et aux illustrations magnifiques.

 

Le temps était ensuite au départ malheureusement et c’est avec le cœur lourd mais des étoiles dans les yeux d’un magnifique séjour que je quittais mes compagnons de fortunes qui eux restaient jusqu’au dimanche. Ce fût une très belle édition du FIJ, que ce soit en termes d’organisation, de tests, de fluidité, de jeux proposés… Plusieurs tendances se dégagent cette année, à savoir l’explosion des jeux de cartes / plis et des jeux d’opposition à 2 joueurs ou 4 joueurs en 2vs2. Niveau univers, le côté Nature/écologique et science-fiction/espace se taillent la part du lion sur une grosse majorité des jeux présentés. N’en reste pas moins quelques pépites qui sortent de l’ordinaire, tel que Thesauros, Balconia, Spectacular, All star Draft… Un grand plaisir également de retrouver d’une année sur l’autre des connaissances du monde ludique, un grand merci notamment à Olivier Sanfilippo pour ce moment de partage informel au cours du festival, l’équipe de Néoludis, l’équipe de Lucky Duck Games, Antoine Bauza bien évidemment pour sa gentillesse et sa disponibilité, Alain Kaufmann alias Vodka et Kalyos, Hadrien de la team Narcopolis et tous ceux que nous avons rencontré durant ce festival ! Je vous laisse avec les coups de cœurs de l’équipe de Gameovert.net et vous dit à très bientôt pour de nouvelles aventures ludiques !

Tournesol :

-La journée et demi de festoche consacrée aux Pros

-Thesauros

-Interview Antoine Bauza

-Débats dans l’équipe sur l’As d’or Odin

-All star Draft

 

DuponT :

-Organisation du Festival

-Flip 7

-Thesauros

-Antoine Bauza

-Revoir les potes sur le festival

 

Akashar :

-Organisation du Festival

-Daybreak

-Pina Coladice

-Captain Flip

-Flip 7

 

DuponD :

-Thesauros

-Interview Antoine Bauza

-Spectacular

-Balconia

-Retrouver des connaissances d’une année sur l’autre 

DuponD

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