[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Shadows Amsterdam
Genre : jeu de société, enquête policière, déduction, imagination
Français : Mais oui !
Nombre de joueurs : de 2 joueurs en mode coopératif à 2 équipes en mode VS.
Auteur : Mathieu Aubert
Illustrateur : M81 Studio
Éditeur : Libellud[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Si vous avez aimé Mysterium, vous serez ultra conquis par Shadows Amsterdam. Bien que ces deux jeux partagent certaines bases (imagination, déduction), ils sont malgré tout assez différents, déjà dans l’ambiance. Toutefois, je peux vous dire avant la fin de cet article, que Shadows Amsterdam est aussi une vraie pépite. Bon, je vais expliquer un peu le principe, mais vous verrez que selon combien nous sommes, tout va pouvoir varier, se modeler.
Dans Shadows Amsterdam, un agent de liaison va tenter d’aiguiller son ou ses détectives sans mot dire, juste en proposant une ou deux cartes illustrées. Le but sera que le ou les détectives comprennent le message et avancent d’une ou deux cases pour trouver une des trois preuves nécessaires pour avoir le droit de les valider au client. Voilà la base. Pour vous aider à mener à bien votre enquête voici ce que Shadows Amsterdam met à votre disposition :
L’agent de liaison a devant lui toujours dix cartes illustrées. Sur la table un plateau fabriqué de plusieurs scènes illustrées. Devant l’Agent de liaison, caché derrière un paravent, le plan schématisé du plateau avec l’endroit où se trouvent les preuves, la police et les clients. A lui, selon ce qu’il va vous proposer comme cartes illustrées, de vous faire deviner où il doit vous emmener. Déjà là, je peux vous dire que c’est la fête à la ralouse. “Ouaais mais je t’ai montré une église et tu avances vers le magasin de jouets!!!” “Oui mais regarde il y avait un cheval!!!” “Mais merde…” très rigolo donc. (On n’a pas le droit de parler hein, mais à la fin, on refait le match comme dans tous jeux).
Dans le cas où un des détectives de l’équipe tombe enfin sur une case preuve (ils ne le savent pas), l’agent de liaison dit “Preuve” et on pose un panneau “preuve”, (au couleur de l’équipe) sur la case. Si nous jouons à deux équipes, l’une contre l’autre donc, c’est la course à la preuve, vous l’aurez compris. Alors vous allez me dire, il suffit de zieuter ce que l’agent adverse propose en illustration à ses détectives. Oui et non. Car les schémas-plan sont les mêmes en effet sauf qu’il y a des preuves pour l’équipe orange, des preuves pour l’équipe noire, et des preuves communes. Seul hic, c’est que personne, à part les Agents de Liaison, ne le sait, et les agents n’ont pas le droit de le préciser. Ils disent “preuve” et c’est tout.
D’autre part, si vous avancez sur une case où il n’y a rien, l’agent dira “Rien ne se passe”. Si vous tombez sur une case Police, l’agent dira… “police”. Au bout de trois cases Polices trouvées par une équipe c’est game-over pour la manche, sachant que pour crier victoire, une équipe doit remporter 2 manches. Concernant les cases Police, elles s’expliquent dans le pitch du jeu, les clients, n’étant pas contents de l’enquête menée par la maréchaussée, font appel à vous, mais ce n’est pas au goût de la police qui fera tout pour vous empêcher de mener à bien votre investigation. D’où les cartes police. Contrairement à Mysterium, aucune notion de temps si ce n’est qu’il faut trouver les preuves avant les adversaires.
Dans la boîte de Shadows Amsterdam vous trouverez :
2 Figurines Détective (une orange et une noire)
2 Marqueurs Repère (que l’agent de liaison utilisera pour repérer votre position sur le plateau)
40 Cartes Plan recto-verso (chaque carte dispose de trois positions, ce qui multiplie la rejouabilité du plan)
2 Paravents (un pour l’agent de liaison orange et un pour celui de l’équipe noire)
5 Jetons Police
2 Pistes Police (Là où vous poserez le nombre de jetons police obtenus: 3, et c’est fini!)
6 Jetons Preuve avec supports (trois pour les oranges, trois pour les noires)
84 Cartes Indice (superbement illustrées)
3 Tuiles Obstacle (endroit qu’on ne peut pas traverser avec sa figurine-pion)
1 Tuile de Départ
7 Quartiers recto-verso (Assemblés, ils forment le plateau, l’aire de jeu)
1 Livret de règles (pour lire la règle du jeu. Si si. Très clair à ce propos).
Vous avez donc compris, je l’espère, le but et les rouages de Shadows Amsterdam. Toutefois, le fond ou le principal ici est d’arriver, avec des images, sans mot, à faire avancer votre équipe. Et c’est tout un challenge car, comme dans Dixit ou Mysterium, chacun voit différemment ce que transpire une illustration, et personnellement : J’A-DO-RE ! Shadows Amsterdam rentre dans mes jeux de société cultes désormais.