Titre : Surviving Mars
Genre : Simulation, Stratégie
Français: Textes
Développeur : Haemimont Games
Éditeur : Paradox Interactive
Date de parution : 15 mars 2018
Dispo chez GOG
La conquête spatiale commencera par Mars mes amis ! Ça Haemimont Games l’a bien compris en développant Surviving Mars, jeu de gestion où, comme son nom l’indique, consistera à survivre sur Mars. Car oui la planète rouge n’est pas trop du genre 5 étoiles, plages, soleil et cocktails. C’est plutôt du genre sable, sable, sable et météorites… Bon, saisissant notre courage à 2 mains (avec la nécessité d’aller trouver un autre endroit à foutre en l’air dans l’univers), on se lance : allons vivre là-bas !
Tout le monde a ses clés et son portable, on peut y aller ?
Pour commencer, dans Surviving Mars, pas de campagne mais 2 modes de jeu. En gros lance une partie et démerde toi ! Je vous rassure, des popups nous aident rapidement à comprendre les mécanismes de base du jeu, nous ne serons pas livrés à nous même en terre hostile. Nous avons donc le choix entre démarrage facile (comprenez partie avec paramètres de départ aléatoires) et partie dans laquelle on peut configurer les paramètres de départ forts nombreux : notre sponsor, notre commandant, notre mystère, notre charge utile et notre lieu d’amarsissage (si vous me permettez l’expression !)
Oh oui, j’aime quand tu me gères la planète (à prononcer avec une voix suave)
Dans la première phase de la partie, pas d’humains mais seulement des robots et des drones. Cela pour préparer un petit nid douillet à nos futurs colons (entendez par là leur chauffer les pantoufles pour l’arrivée).
On débarque notre matos dans l’endroit qui nous parait le plus propice à une nouvelle vie, loin de celle sur Terre où production et consommation sont les maîtres mots. C’est donc parti pour la construction d’extracteurs de béton, métaux classiques et plus rares (qui sont bien évidemment renouvelables sur Mars) ! On jongle avec 4 grands types de bâtiments dans Surviving Mars : de production, de stockage, de production d’énergie que l’on relie entre eux par des connexions de types tuyaux et câbles.
On accumule eau, oxygène, électricité pour être fins prêts à accueillir nos fondateurs et fondatrices dans un joli dôme tout chaud et cosy, que l’on va agrémenter de divers bâtiments pour occuper et contenter tout ce beau monde. Mais vous avez cru que ce serait aussi simple : que nenni ! Qui dit humains, dit besoins divers pour qu’ils soient contents : nourriture, amusement, jeux, luxe… : bref quitte à être sur Mars, autant se dépayser et changer nos modes de vie !!! Il va donc falloir les satisfaire !
On débloque au fil de la partie des technologies qui nous permettent de construire de nouveaux bâtiments, ou booster ceux existants… bref du grand classique dans le genre. Il faut également passer par des scans des cases de la carte pour dévoiler les ressources et des anomalies (à scanner par nos robots) : un petit quelque chose en plus pour nous occuper !
Comme souvent dans les jeux de gestion, également des dangers pèsent sur notre entreprise : dans Surviving Mars on parle de météorites et de tempêtes. Et oui car comme dirait ma mère « A mars poudreux, avril pluvieux »… Cet aspect n’a eu que peu d’impacts sur mes parties, à part me détruire quelques bâtiments. Je n’ai cependant joué qu’en mode facile et normal, donc j’imagine qu’en niveau plus ardu ce doit être plus embêtant !
Bref, Surviving Mars reprend les grands classiques du jeu de gestion (productions, besoins, transports…) appliqués à Mars. On pourra par exemple revendre une partie des matériaux à la Terre et, inversement, on lui achètera des choses spécifiques.
Pardon, j’en ai mis partout !
Avec tous ces câbles, tuyaux et bâtiments je suis vite arrivé à ne plus m’y retrouver dans ma propre colonie ! Ça s’enchevêtre, ça se croise, ça se passe dessus, dessous… bref c’est le bordel !
Mais on se rend vite compte que finalement le bordel dans l’agencement des bâtiments est juste un problème pour les yeux et les esprits obtus. Car même si la colonie ne ressemble à rien visuellement, tant que les bonnes ressources arrivent aux bons endroits par câbles et tuyaux, cela fonctionne ! Comme dirait ma mère, « tant que le tuyau va, tout va ».
Mais quel beau caillou
Niveau graphismes, rien à dire, entre le cartoon et le réaliste, le tout rend très bien sans pour autant faire tomber la mâchoire jusqu’aux chevilles. Parce que bon, Mars ça reste un caillou avec pas grand-chose dessus. Si vous avez une affection particulière pour la couleur orange / ocre vous serez ravis, car elle est plutôt omniprésente dans Surviving Mars !
L’ambiance sonore est également sympa avec en sus, quelques radios pour égayer un peu le silence spatial !
Bref, Haemimont Games a réussi avec Surviving Mars un petit jeu très sympa, sans prétentions mais très agréable. Ne vous attendez pas à du dépaysement niveau gameplay par rapport aux autres jeux du genre, mais vous ne serez pas déçu pour autant. Il peut paraitre un peu long parfois quand on attend la production de certaines ressources, surtout en début de partie, mais au final on est globalement bien occupé. Si vous avez l’âme d’un explorateur spatial, ou si vous aimez les dômes et les tuyaux, Surviving Mars est fait pour vous !