Titre : Rise of Industry
Genre : Indépendant, Simulation, Stratégie
Français: non, promis en été 2018
Développeur : Dapper Penguin Studios
Éditeur : Kasedo Games
Date de parution : 9 févr. 2018
Dispo chez GOG
Je ne cesse de le dire ici depuis de nombreux articles, je suis un grand fan des simulations Tycoon. Si je devais comparer Rise of Industry, ce serait, pour donner une vague idée, à Industry Giant pour les grandes lignes et le fond. Rise of Industry vous met dans la peau d’un petit patron qui deviendra grand…Normalement.
Comme décrit plus haut, le jeu n’est pas terminé. Certes, on peut déjà l’acheter, une vingtaine d’euros, 22.99 exactement, mais il faut tenir compte que si on se base sur la feuille de projet des devs, on est loin du final et ça se voit en jeu. Il y a des features encore absentes, des réglages à faire et quelques couacounets, toutefois, on peut déjà se faire une idée de ce que promet Rise of Industry.
D’emblée, j’ai été conquis par les graphismes, certes très simplistes, mais très cartoon chatoyant. J’adore. Ensuite, et c’est ce qui a été le plus difficile pour moi car, certes je comprends l’anglais lu, mais très très lentement, et là, vu la quantité d’info, je ne vous raconte pas la galère. Le français et beaucoup d’autres langues arrivent en juillet si on en croit les propos des développeurs. Bien.
Rise of Industry c’est quoi. Je l’ai dit, nous sommes un patron en herbe, et figurez-vous qu’on ne sait pas trop dans quoi on veut se lancer. Comme souvent dans les Tycoon, on commence bas, et on finit haut et riche, mais on touche à tout. Dans Rise of Industry on peut tout faire, mais au début on vous demande si vous voulez vous spécialiser. Par exemple, vous pouvez choisir l’agriculture. Fournir du blé à une usine de farine ? Et ne vivre que de ça ? Ok. Et si vous décidiez de travailler sur toute la chaîne et vendre un produit fini ? Et bien voilà, Rise of Industry vous laissera choisir comment vous voulez devenir prospère. Je ne vous cache pas que ne vendre que du blé, ça ne sera pas très rigolo et rentable, mais ça permet, au début de comprendre les rouages. Avoir une ou plusieurs fermes, ok mais il faut de l’eau, de l’électricité, des camions pour transporter tout ça… bref, vous l’avez compris on ne décide rien à la légère et c’est ce qui est passionnant dans Rise of Industry.
Et là, j’ai résumé, car dans le jeu, on n’arrive pas comme ça, on ne pose pas son usine n’importe où. Vous n’avez pas le droit. Déjà, les maps sont créées de manière procédurale. De fait, il va falloir rapidement regarder où sont les ressources, les cours d’eau, etc. Par la suite, une fois que vous avez décidé en quoi vous vous spécialisez, que vous avez trouvé votre coin, il faudra demander à la capitale de la région si vous pouvez acheter la concession d’exploitation. Quand je dis rapidement, j’exagère un chouya, mais il faut bien penser que les concurrents (I.A.) vont aussi avoir envie de s’installer. Et pourquoi pas dans la même région ?
Donc je récapitule, Rise of Industry est un jeu d’entrepreneur, de société de transports (camions, trains…) et de commercial. Chaque ville a des besoins et il sera important de les connaître, car amener des minerais dans une ville qui n’en veut pas, c’est la faillite à la clé. Bref, capitalisme à fond.
Rise of Industry, en l’état, peut paraître lassant au bout d’un moment, mais rappelez-vous qu’il n’est qu’en version dite Alpha, et que les développeurs promettent une bonne évolution dans le temps. En gros une bonne année pour finir la bête. Bref, pour moi c’est déjà du bon, et je l’attends avec impatience.