Historique de Carmageddon vers la Reincarnation.
Si je devais faire un top ten des jeux qui ont marqué mon passé, il y aurait entre autres Duke Nukem 3D et le fameux Carmageddon de Stainless Games, sortie en 1997. Ce jeu était une mini-révolution à l’époque. Un jeu de courses dans des environnements 3D où nous pouvions gagner les courses soit en les finissant 1er, soit en détruisant tous les concurrents, soit en écrasant un nombre indiqué de piétons. Oui, Carmageddon permettait d’écraser des piétons et c’était fortement conseillé pour gagner des points. Certains passants donnant plus de points que d’autres, comme par exemple le mec avec son drapeau à damier, les petites mémés et bien d’autres.
Le mode en réseau local donnait au jeu une dimension incroyable. Imaginez une bande de potes, cherchant à gagner la course, tentant de vous défoncer, c’était des rigolades assurées. Surtout avec ce mode où, sur la carte, aléatoirement, il fallait écraser un piéton bien défini. On se ruait dessus, pour s’apercevoir en fait qu’il était en haut d’un immeuble, nous étions des loups affamés riant à gorges déployés. Vous ai-je déjà conté mes souvenirs de guerre ? Non ? Normal.
Et puis les années sont passées. Des suites plus ou moins de bonne qualité sont sorties, la flamme s’en est enfuie, pouf! Je me rappelle qu’en Allemagne et et au Japon, les piétons avaient été remplacés par des ballons ou des zombies. Il est vrai que pour certains, écraser des gens, c’est pas bien. C’est pas bien dans la vraie vie en effet. Si on arrive à faire la part des choses et se dire que ce ne sont que des pixels, pas de problèmes, mais que voulez-vous, pour certains, c’est visiblement un souci. On débattra de tout ça un autre jour voulez-vous ?
Petit histoire concernant ce test
Il y a quelques mois, une news m’a interpellé. Stainless ouvrait une campagne Kickstarter (dons d’inconnus pour financer le projet) pour refaire le premier Carmageddon. Imaginez ma joie ! Et au fil du temps, le jeu est sorti… complètement raté.
En lisant les articles sur les sites et journaux concernant Carmageddon Réincarnation, tout semblait s’écrouler, et je décidais de garder un bon souvenir du premier opus et de ne pas toucher à Reincarnation. Désabusé, j’avais, malgré tout, écrit à Stainless pour obtenir une version de test, et c’est très honnêtement qu’ils m’ont répondu qu’ils ne le feraient pas de suite, étant conscients qu’ils avaient merdé. C’est tout à leur honneur.
Pour tout vous dire, j’ai même oublié cet épisode, et c’est en ouvrant mes mails la semaine dernière, que je lis: “Nous avons enfin corrigé le jeu, voici votre version pour faire un article” (je résume).
J’ai installé le jeu, j’y ai joué… Bordel comme j’ai retrouvé mon Carmageddon ! Merci Stainless Games!
Go Max Damage !
Le jeu a été traité de moche par des journalistes spécialisés. Et on ne va pas leur en tenir rigueur, car, en tout cas pour celui auquel je pense, il était trop jeune pour avoir vraiment goûté au premier. Carmageddon Réincarnation est justement dans la même veine que celui de 1997, avec des textures et des modélisations plus fines, et ils n’ont pas touché à la pâte graphique, et c’est ça qui est énorme ! Ils voulaient quoi ? Un jeu de bagnoles dans un monde à la The Witcher 3 ? Non non ! Mais super-non ! Carmageddon c’est des villes marron, carrées, à la mode pays de l’est avec un soupçon de futur, bien polluées !
Alors, pour quelqu’un qui n’a pas connu Carmageddon 1997, ok, ce jeu peut paraître moche, il n’y a pas de doute, mais Stainless a juste voulu redonner vie à un vieux jeu, le mettre aux normes pour que nos machines de 2015 puissent l’avaler.
Concernant la fluidité du jeu, car il y avait des soucis avant le patch salvateur, sur une machine Corei7, 16g0 de ram et une Geforce 980 GTX: aucun souci. Mais je n’ai pas pu le tester sur moins puissant.
Le fun est toujours là. Le mode carrière, où vous débloquez les autres environnements en collectant le max de points, est assez varié en types de jeu. En course, vous allez donc gagner des points, soit en passant les check points, soit en butant des passants ou vos concurrents, soit en percutant certains barils etc… Votre voiture va être abîmée, alors vous pourrez la réparer en course, mais attention, ne la réparez pas entièrement, ça coûte des points.
Je parlais des barils, certains, par exemple, ajoute du temps, mais beaucoup sont là pour vous apporter des boosts (à la Mario Kart). Mais attention, pas mal sont néfastes ! Oui, il y en a qui peuvent vous détruire, c’est un peu au petit bonheur la chance. Ça ajoute du piment.
Comme je le disais plus haut, pour moi Carmageddon Reincarnation, c’est le multi avec des amis. Je n’ai pas encore pu le tester. J’espère sincèrement que ça se fera. Mais pour le moment, sur le Online (mode qui n’existait pas à l’époque me semble-t-il), il n’y a…personne. Personnellement, je m’en moque, moi ce sont mes amis que j’aime entendre beugler et rire. Mais pour les fans du jeu avec des inconnus, pour l’instant…
Quoiqu’il en soit, Carmageddon Reincarnantion est une pure réussite, je suis heureux et aux anges. Cet article est peut-être beaucoup subjectif, car je suis un fan du premier opus, mais souvent, les fans, adeptes du “c’était mieux avant”, renient les remakes. En ce qui me concerne, et comme vous avez pu le deviner: J’adhère complètement à Carmegeddon Reincarnation ! Attention le jeu a des textes assez grossiers, mais bon sang de bon sang c’est ça Carmageddon ! (Il y a quelques fautes dans les textes du jeu, mais c’est peut-être voulu…)
Petite balade en vidéo ça vous dit ? :