Ça faisait un moment que je voulais vous parler de ce jeu développé par un espagnol, Francisco Téllez de Meneses: Unepic. Il colle parfaitement avec l’esprit jeu de rôle du site, car notre héros, Strider, participe, au début, à une soirée jdr. Le maitre du jeu développe l’histoire, décrit les lieux, et annonce la première scène, les joueurs lancent leurs dés, tout va pour le mieux pour notre tablée. Mais vient le moment où Strider décide, je le cite, d’aller pisser car il a bu trop de bière. Ses amis le taquinent, et là, quand tout à coup !!!!… rien
Enfin si, écran noir. (Je résume, c’est un peu plus long que ça à l’écran, mais vous avez eu peur, avouez! …j’en ai marre d’avoir des lecteurs trouillards…)
Qu’y avait il dans cette bière ? Que se passe-t-il vraiment ? Bon sang mais c’est quoi ce suspens haletant ???? En tout cas, notre héros va se retrouver à l’intérieur d’un…château mal famé. Désormais vous voilà dans un jeu à l’ancienne; plateformes, échelles, monstres en tous genres, gros boss bien retors et… l’âââââme du château. Vous le croisez dès le début. Il va tenter de vous posséder, mais vous êtes tellement un mec pérave qu’il n’y arrive pas. Faut sincèrement avouer que l’esprit du château est tout aussi con que le héros. Cette âme est condamnée de fait, à rester dans le corps d’un mec défini du terme “gros gland” et dénué de toute morale valable : VOUS (Strider ! Le mec du début ! Suivez quoi!)
Tout au long de votre progression, vous allez papoter avec Zera (c’est le nom que vous lui donnez contre son gré) et Strider (vous donc) va en profiter pour décliner son (faux) nom: “Aragorn de le communauté de l’anneau”. Pourquoi pas, Zera ne connait pas notre monde, alors autant avoir la classe, mais ça vous laisse un peu entrevoir l’esprit si prétentieux de Strider.
Ce jeu est pour moi, un des meilleurs jeux old-school des ces trois dernières années. (Je ne sais pas vraiment pourquoi je donne cette échelle de trois années…) Unepic est addictif, rigolo, passionnant, et nous voulons savoir pourquoi Strider se retrouve là. Va-t-il s’en sortir ? “hin hin hin hin” <– rire démoniaque super bien fait.
Dans le labyrinthe qu’est ce château lugubre à souhait (avec ses caves, ses galeries et autres recoins sordides), vous rencontrerez des personnages tous plus farfelus les uns que les autres; des vendeurs, des donneurs de quêtes, bref vous n’allez pas vous ennuyer. Concernant les combats, vous allez pouvoir développer le simple corps à corps avec des armes conventionnelles pour un jeu d’aventure (épées, massues…), la distance; avec des arcs, ou la magie en apprenant vos sorts dans des parchemins, livres et autres vieux papelards éparpillés dans tout le donjon.
Unepic, malgré son apparence, est très complet car il intègre aussi le craft des potions. Vous rencontrerez par moment des casse-têtes, pas toujours évidents à élucider, enfin j’ai eu du mal sur certains… Mais rien d’insurmontable.
Le jeu de Francisco Téllez de Meneses n’est vraiment pas cher (entre 2,50 et 7 euros selon les promos) , il serait vraiment dommage de passer à côté. Il se joue aussi bien au clavier qu’à la manette et il est traduit en plusieurs de langues. Pour évoquer le niveau de difficulté, vous trouverez des réglages adaptables à votre façon de jouer et votre courage. Mais même en facile, c’est un plaisir d’y jouer pendant des heures et des heures !
[alert color=”green”]Unepic – jeu de rôle plateformes – Francisco Téllez de Meneses indépendant – 2011[/alert]